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Soleil, ciel bleu, océan à perte de vue... Cette carte postale, c’est Rangiora. Deuxième plus grand atoll au monde, cette île des Tuamotou offre son immense lagon aux plongeurs et snorkellers, alors que ses motu promettent des échappées solitaires Entre coraux et sable blanc. Dans ce bout de France ultramarin aux allures de village lacustre, à une heure de vol au nord-ouest de Tahiti, le touriste peut choisir de séjourner dans des pensions de familles, histoire de partager la vie des locaux ou de Français expatriés. Une expérience insolite.
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80 km de long, 30 km de large. Telles sont les mensurations de Rangiroa, second plus grand atoll au monde derrière Kwajalein, dans les îles Marschall voisines. A une heure de vol de Tahiti, les 230 km de circonférence de l’anneau corallien et ses 400 motu (îlots souvent inhabités plantés de palmiers) encerclent 1 450 km² d’un lagon limpide, réputé comme le plus beau spot de plongée de la Polynésie française. Sachant que le territoire compte 118 îles avec chacune son lot d’attractions sous-marines, la « performance » n’est pas neutre !
Avatoru et Tiputa, deux motu entre lagon et océan Pacifique
Avant de découvrir les causes de cette réputation, parcourons la quinzaine de kilomètres des deux bandes villageoises de l’atoll, Avatoru et Tiputa. L’aéroport se trouve sur la première, piste asphaltée tracée sur un fragile substrat de corail. Avatoru et Tiputa forment deux étroits plantiers séparés par une passe entre lagon et océan. Là se concentrent l’essentiel des activités. Point culminant ? Deux petits mètres... peut-être trois. Une route unique est tracée sur ce bandeau où circulent voitures, scooters, vélos et… bus scolaires.
Air Tahiti relie les îles polynésiennes
Comme la majorité des îles polynésiennes habitées, Rangiroa, 2500 âmes, possède son école primaire, avec des cars de ramassage. Elle dispose aussi, insigne privilège, d’un collège. Près de 400 élèves y sont scolarisés, dont 90% d’internes. Ils proviennent des 8 îles environnantes et ne rentrent chez eux que trois fois par an, sur des vols spéciaux d’Air Tahiti affrétés par l’Education Nationale, gratuits pour les familles. Le reste du temps, et dès 11 ans pour les élèves des classes de 6ème, les enfants restent à l’internat. Car les vols réguliers sont chers et obligent le plus souvent à un transit par Tahiti. Une autre réalité de la vie dans les îles…
Le navire l’Aranui 5 débarque les denrées à Rangiroa
Avatoru agrège l’essentiel de la vie sociale. On y trouve l’église catholique, la banque, la poste, les pompiers, des lignes de palmiers ininterrompues et trois à quatre épiceries plus ou moins bien achalandées. Car les denrées importées dépendent du bateau avitailleur. A Rangiroa, l’Aranui 5 accoste une quinzaine de fois par an et débarque ce que l’île ne produit pas – c'est-à-dire presque tout. C’est aussi un cargo mixte sur lequel des touristes peuvent embarquer. Une croisière géniale de deux semaines à la rencontre lente des îles Tuamotou et des Marquises.
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Tourisme, pêche et coprah sont les principales activités
De part et d’autre de la route d’Avatoru, un habitat lâche s’ouvre sur des jardins luxuriants où errent des chiens et des poules. Beaucoup donnent sur le lagon où sont amarrées des barques de pêche, loisir et économie obligés sur cette terre écrasée par les eaux. L’autre activité est la culture du coprah. La récolte des noix de coco occupe toute l’année ceux qui ont la chance d’être propriétaires des parcelles. Le prix du coprah, utilisé pour fabriquer l’huile de monoï, a augmenté ces dernières années. La récolte est devenue plus rentable.
Hébergement en bungalows-hôtels ou chez des particuliers
Côté hébergement, puisque le tourisme – en particulier le tourisme de plongée - reste la principale activité de l’île, Rangiroa dispose de trois hôtels et d’une vingtaine de pensions de famille. Kia Ora Resort & Spa et Maitia sont ceux qui correspondent le mieux aux standards internationaux. Tenu par un Français, le Raira Lagon Hotel dispose, lui, de 10 bungalows plus intimistes, face au lagon. Mais si l’on veut toucher du doigt la vie à la polynésienne, les pensions de famille sont encore mieux adaptées. Au Relais de Joséphine et au Coconut Lodge, on appréciera le confort type « chambres d’hôtes » de bungalows de charme. A la pension Punua et Moana, sur un motu isolé au décor paradisiaque, le confort sera un ton en dessous mais l’expérience inoubliable. Notamment auprès de Punua Tamaehu, vieux sage et force de la nature spécialiste de la navigation traditionnelle et du mana, cet esprit supérieur qui guide les Polynésiens.
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Ferme perlière et… domaine viticole
Une fois apprivoisés leurs chambres ou bungalows, les visiteurs verront qu’Avatoru propose quelques distractions. L’une d’elles consiste à prendre un vélo (souvent prêté par l’hôtelier) et à filer sur la route pour observer les pêcheurs et saluer d’un « Ia Ora Na ! » (Bonjour !) sonore des enfants à deux-roues. L’atoll abrite aussi une ferme perlière (Gauguin’s Pearl) parmi les 400 que compte la Polynésie. On y apprend les techniques d’élevage huîtrier avant d’enflammer sa carte bancaire dans la boutique de vente... Plus étonnant, Rangiroa s’est fait connaître également pour son vin de corail. Minéral, le blanc est issu de vignobles plantés sur un motu isolé et se déguste le soir à l’apéritif ou au dîner.
La danse des dauphins dans la passe de Tiputa
Une fois ces visites effectuées, le touriste doit se rendre à l’évidence : il faut partir en mer pour sonder le reste de l’île. Car dans cet univers de silence qu’est Rangiroa, seul l’océan crée un trouble. Le ressac lancinant de la houle heurtant le récif corallien est le signe évident qu’il n’est possible de comprendre le sens d’une vie sur un atoll qu’en voguant sur ses eaux.
La meilleure manière de s’y rendre ? Choisir un prestataire référencé et partir sur un motu isolé. Ce n’est pas une mince affaire. Une heure de navigation, au bas mot, est nécessaire pour traverser le lagon et atteindre les ultimes récifs sud. Mais les guides de Pa’ati Excursions connaissent la musique. Avant d’entamer la traversée, ils mettent cap sur la passe de Tiputa. Chaque matin s’y déroule la danse des dauphins. Dans une chorégraphie réglée comme du papier à musique, les marsouins bondissent hors de l’eau et se jouent des vagues et des courants. Un spectacle réjouissant.
Traverser un bras de lagon, marcher sur des coraux…
L’arrivée sur le motu Pa’ati est plus calme. Ame qui vive ? Aucune. Sable et coraux ? Illimités ! Les motu sont des propriétés privées. Leurs détenteurs viennent… s’y reposer le week-end. Car aussi inimaginable que cela puisse paraître, on a besoin, à Rangiroa, de quitter en fin de semaine « l’effervescence » d’Avatoru et de Tiputa !
Activités possibles ? Sectionner une noix de coco pour boire son jus et croquer sa pulpe. Tresser des chapeaux avec des feuilles de palme. Marcher jusqu’à la barrière océanique à travers les concrétions de coraux morts, aux allures de minis Tsingy du Pacifique. Traverser un bras de lagon avec de l’eau à la taille, pour rejoindre un cabanon où attendent poissons grillés, riz et légumes. Donner à manger aux requins pointe noire presque aussi dociles que des chats de salon… Bref, le bonheur polynésien.
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Poissons multicolores dans « l’aquarium »
Rangiroa est aussi, on l’a dit, un éden pour les plongeurs. Confirmé ou pas, chacun découvrira dès les premières profondeurs l’invraisemblable profusion de poissons multicolores, murènes, raies, carangues, requins inoffensifs... Si les coraux n’ont pas la splendeur bariolée ni la finesse de ceux de la Grande Barrière australienne, une plongée en bouteilles ou en snorkelling à Rangiroa depuis l’îlot Nuhi Nuhi, face à la passe (un spot surnommé « l’aquarium »), ou sur des sites plus techniques, laissera un souvenir impérissable. Voir les poissons clowns s’approcher jusqu’à se laisser toucher par des mains étrangères est une expérience difficile à oublier.
Oui, Rangiroa est bien un rêve de Polynésie, une robinsonnade inédite au beau milieu du Pacifique.
Gauguin’s Pearl - Designer/Créateur/Architecte d'intérieur/Artiste - Voir la fiche
Pension Punua et Moana - Chambre d'hôtes/Gîte/Refuge - Voir la fiche