Inscrivez-vous à la newsletter hebdomadaire
Reportages, photos, bons plans: partez à la découverte des régions françaises avec notre newsletter !
Votre email pour recevoir vos newsletters :
Laisser ce champ vide
Les informations vous concernant sont destinées à l'envoi des newsletters afin de vous fournir ses services, des informations personnalisées et des conseils pratiques. Elles sont conservées pendant une durée de trois ans à compter du dernier contact. Ces informations pourront faire l’objet d’une prise de décision automatisée visant à évaluer vos préférences ou centres d’intérêts personnels. Conformément à la loi française « Informatique et Libertés » n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement Européen 2016/679, vous pouvez demander à accéder aux informations qui vous concernent, pour les faire rectifier, modifier, ou supprimer, pour vous opposer à leur traitement par mail à dpo@uni-medias.com ou par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris, ou pour demander leur portabilité, en écrivant par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris ou par mail à dpo@uni-medias.com. Vous pouvez également définir les conditions d'utilisation, de conservation et de communication de vos données à caractère personnel en cas de décès. Pour toute demande relative à vos données personnelles, vous pouvez contacter le délégué à la protection des données à l’adresse mail suivante : dpo@uni-medias.com, ou introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés.

Pointe du Hoc : à l'aube du Débarquement

Par Détours en France

Au sommet de la pointe du Hoc, promontoire d'une trentaine de mètres, était supposé se trouver une puissante batterie dont les pièces couvraient Utah Beach d’un côté et Omaha de l’autre. À l’aube du 6 juin, la première urgence était de la réduire au silence.

det_hs_liberation_12_hoc_hoc_calvados_tourisme_s_guichard.jpg
Pointe de Hoc
Pointe du Hoc : soixante-dix ans plus tard, le bouleversement du terrain témoigne encore de la violence du bombardement qui précéda l’assaut des rangers.

Une beauté ambiguë

En arrivant depuis le sentier du littoral sur la pointe est, on est tout de suite frappé par la beauté des lieux. À marée basse, on peut s’aventurer au pied de la falaise aux teintes dorées, partiellement recouverte d’une végétation qui abrite les nids d’oiseaux marins, pétrels fulmars et mouettes tridactyles. Du sommet de la falaise, on domine les flots qui, comme dans le pays de Caux, prennent des couleurs d’opaline dès que le soleil brille.

det_hs_liberation_12_hoc_hoc_francois_monier.jpg
Pointe du Hoc

Or, c’est ici que la violence du Débarquement demeure la plus visible. Le sol tourneboulé et creusé de cratères résulte d’un bombardement à coups d’obus tirés depuis un cuirassé, complété par une attaque aérienne. L’état-major allié a employé les grands moyens !

det_hs_liberation_12_hoc_is_bombardement_kneiane.jpg
Trou d'obus

Et pour être bien certain que les canons ne menacent plus les plages du Débarquement, on avait envoyé un commando spécialement entraîné pour escalader les falaises.

Carnage corps à corps

La fumée des bombardements n’est pas encore dissipée que neuf barges de débarquement font terre au pied de la pointe. Les 225 hommes du 2e bataillon de rangers du colonel Rudder se ruent sur la falaise quasi verticale. Sous une pluie de grenades, ils lancent des fusées grappins pour tendre des cordes contre la roche lisse et glissante ; ils assemblent des échelles et montent à l’assaut.

det_hs_liberation_12_hoc_is_bunker_kneiane.jpg
Bunker

Au sommet de la falaise, les combats tournent au carnage au corps à corps. Et lorque les casemates allemandes cessent le feu, seuls 95 rangers sont encore valides. Alors toute l’horreur de la situation leur apparaît : les canons tant redoutés n’existaient pas ! Cela n’empêcha pas une violente contre-attaque allemande, qui dura jusqu’au 8 juin.

Le mirifique marché de la société piquet

Durant l’été 1945, sur les côtes françaises, les armes s’étaient tues depuis longtemps, mais on entendait encore souvent une explosion : une mine oubliée, des munitions abandonnées…

det_hs_liberation_12_arch_hoc_nara_mc.jpg
Archive
Pointe du Hoc, après le plus sanglant des assauts. Noter le drapeau américain, déployé au sol, sans doute à l'attention des avions alliés.

Toute la côte, de la Belgique à l’Espagne, demeurait encombrée de masses de béton armé, de tonnes de métal. Sans parler des épaves de blindés, d’engins de débarquement, d’avions… Il fallait faire disparaître tous ces vestiges… C’est une entreprise, la société Piquet, qui emporta l’appel d’offres pour mener à bien cette mission quasi impossible : elle y consacra plusieurs dizaines d’années !

Musées

Pointe du Hoc - Musée des rangers

Ce musée tout simple, un peu vieillot et d’autant plus authentique, raconte l’histoire des rangers du colonel Rudder, depuis la formation de leur unité en Irlande du Nord (aux redoutables falaises) et la manière dont ils s’emparèrent de la pointe du Hoc.
Musée des rangers

Maisy - Batterie de Maisy

La reconstitution sophistiquée de ce site de 44 hectares permet de vivre l’expérience étrange de parcourir les 2,5 kilomètres de tranchées qui desservaient casemates et pas de tir.
Batterie de Maisy