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Sillonnez les routes touristiques de Collioure à l’Andorre pour découvrir les paysages, le patrimoine et l'âme catalane. Le parcours traverse Perpignan, la vallée du Têt, puis au-delà de Villefranche-de-Conflent, le plateau de Cerdagne, entre France et Espagne pour se terminer au pied du col de Puymorens. Un circuit idéal en camping-car.
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Collioure, un soir d’été. Oubliez vite l’idée de pénétrer le village en camping-car, noyé qu’il est sous le flot des touristes. Route de Madeloc, une petite aire de stationnement fera l’affaire, avant de partir, à pied ou à vélo, découvrir la cité. Bienvenue alors sur la côte Vermeille! Le littoral rompt ici avec l’atonie rectiligne du Languedoc et livre au pied du schiste pyrénéen son plus bel écrin. Autour du Château Royal et de l’ancien phare fortifié (devenu clocher de l’église), le village affiche une harmonie rare. Maisons pastel, rues hautes et basses à balcons fleuris : l’atmosphère méditerranéenne, quoique dérangée par la foule en saison, n’a pas échappé aux artistes.
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À Collioure, le château royal datant du XIIIe et XIVe siècles et l'église Notre-Dame des Anges au pied de la Méditerranée
Des peintres à Collioure, des pêcheurs à Port-vendres
Dans le sillage de Paul Signac, des peintres débarquent à Collioure au début du XXe siècle. Subjugués par la couleur, Matisse et Derain y inventeront le fauvisme. Le musée d’art moderne de Collioure (fermé le mardi d’octobre à mai) décrypte joliment cette épopée. À moins de vouloir saisir au vol des effluves plus populaires, en s’arrêtant quatre kilomètres au sud à Port-Vendres (vous y croiserez des pêcheurs au lamparo et des navires fruitiers...), nous vous invitons à prendre la route de Perpignan. La D914 contourne Elne, mais vous pouvez marquer l’arrêt dans cette cité pour visiter le cloître roman et la cathédrale Sainte-Eulalie. Ils témoignent du statut de siège épiscopal de la ville, titre conservé jusqu’en 1602.
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À Collioure, les terrasses des cafés sur la promenade de Boramar font face aux barques catalanes
Perpignan, fief de la catalanité
À travers le pare-brise, Perpignan se détache progressivement sur fond de paysages de vignes, âpres et caillouteuses. Elles produisent des vins du Roussillon aromatiques et charpentés, dont quelques caves, croisées en bord de route, vous feront découvrir les subtilités. Voici le fief de la catalanité en France, l’ancienne capitale des Rois de Majorque et d’Aragon. Son tissu urbain très dense oblige à abandonner le véhicule pour découvrir la ville à pied. En une demi-journée, vous aurez le temps d’écumer le centre ancien. À voir : le palais-forteresse des Rois de Majorque, au style gothique médiéval (splendide vue depuis la tour de l’Hommage sur la ville, les Corbières, le Canigou, les Albères...) et les monuments du quartier médiéval Saint-Jean (Le Castillet, la Loge de Mer, le palais de la Députation, l’Hôtel de Ville, la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, le cloître-cimetière Campo Santo, les maisons nobles de marchands drapiers...). Les plus curieux pousseront la balade, en journée, jusqu’à Saint-Jacques, pour arpenter le plus grand quartier gitan de France.
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Les toits de la ville de Perpignan et le Canigou vus depuis la terrasse panoramique de la tour de l'Hommage
En route sur la N116 jusqu'à Prades
Cap désormais à l’ouest, vers la vallée de la Têt. La roulante N116 livre de part et d’autre du bitume des terres calcaires rudes, où pointent de beaux villages perchés. Après Ille-sur-Têt, dominée par le gros clocher roman de l’église Saint-Étienne, vous apercevez sur votre droite Eus. On ne peut pas mieux résumer l’architecture perchée et fortifiée qui a prévalue dans la région depuis des siècles. Garé au pied du bourg, vous profiterez de la tranquillité de ce village parmi les plus ensoleillés de France, dominant magnifiquement la vallée. À 5 kilomètres, Prades mérite aussi une pause. Ne serait-ce que pour ses rues pavées de marbre rose.
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Vue sur Ille-sur-Têt
De Villefranche-de-Conflent jusqu'au plateau de Mont-Louis
La vallée se resserre ? C'est normal car vous arrivez, toujours par la N116, à Villefranche-de-Conflent. Un bijou de village fortifié, au confluent de la Têt et du Cady. Stationné au pied des murailles (parking à droite en arrivant de Perpignan, un autre est à la sortie du village, direction Andorre), vous flânerez avec plaisir dans ce bourg à l’architecture militaire, dont les remparts protègent un quadrilatère de rues bordées de commerces et de jolies maisons médiévales. Un charme qui lui a valu son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 2008, au titre des fortifications de Vauban. Levez la tête et apercevez le fort Libéria, accroché à flanc de roc, 200 mètres au-dessus des remparts. Un escalier souterrain de 1 000 marches y grimpe. Bon courage ! Reste à se hisser, cette fois, au cœur des Pyrénées. En direction de Mont-Louis, à 30 kilomètres de Villefranche, la nationale se fait soudain aérienne. Depuis le véhicule, des villages-éperons, Jujols, Oreilla, Llar... surgissent à droite, sur les versants, l’air inaccessible et voici enfin le plateau et Mont-Louis.
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Les fortifications du fort Libéria (XVIIe-XIXe siècles) dominent le village de Villefranche-de-Conflent
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Gorges de la Carança, le canyon du vertige
Presque à mi-chemin entre Villefranche-de-Conflent et Mont- Louis se trouve le village de Thuès-entre-Valls. À première vue, rien d’intéressant. Sauf qu’il est l’exutoire des très spectaculaires gorges de la Carança, un canyon caché et vertigineux qu’il faut absolument découvrir. Garé sur le parking des Gorges (payant), le parcours pédestre le plus facile vous conduit en 4 heures aller-retour sur les rives et la haute-corniche du torrent (avec pont, échelles, passerelles...). Spectaculaire ! Infos : www.villefranchedeconflent.fr
Du plateau de Cerdagne au col de Puymorens
Entre 1 200 et 1 800 mètres d’altitude, la Cerdagne est un plateau isolé agricole, cerné de crêtes pyrénéennes (Puigmal, Carlit...). Haut perché depuis votre poste de conduite, vous jouirez sans limite de ce paysage rural, ici des cultures de pommes de terre, là des champs de navets, là encore des prairies à bovins... De loin en loin, vous apercevrez le clocher trinitaire d’une église romane (Sainte-Léocadie, Llo), une chapelle conquérante (Sainte-Marie-de-Belloc), des villages de granit et de schiste (Dorres, Valcebollère...). Il est facile de découvrir la Cerdagne en camping-car. La N116 et la D618 en font le tour, en moins de 50 kilomètres. Au passage, vous ferez halte à Font-Romeu et dans l’enclave espagnole de Llívia, une survivance du passé. Vous apercevrez aussi le Train Jaune, vénérable micheline parcourant la Cerdagne. Avant de vous échapper vers le col de Puymorens et de rejoindre, peut-être, l’Andorre.
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Surnommé le canari, le Train Jaune de Cerdagne relie Villefranche-de-Conflent à Latour-de-Carol. Son tracé, qui comporte le plus haut point de la ligne en gare de Bolquère (1593 m), offre une vue exceptionnelle sur la vallée de la Têt