Angers : entre histoire et douceur de vivre
Dans l’Antiquité, avec ses 60 hectares, Juliomagus était plus importante que Lutèce… Tour d'horizon d'une ville qui prend soin de son patrimoine .
En tuffeau et pierre de taille, le Grand Théâtre anime la vie culturelle angevine depuis 1791, sur la place rebaptisée du Ralliement cette même année. Reconstruit en 1871 (par Lucien Botrel puis Auguste Magne) suite à un incendie qui détruisit le bâtiment originel, il abrite aujourd’hui le Centre dramatique d’Angers (Angers Nantes Opéra) et offre une programmation répartie entre opéra, théâtre, concerts de musique classique, de jazz, de la danse, des expositions et des conférences...
La maison d’Adam, une célébrité angevine, pépite de la ville qui compte encore une quarantaine de ces maisons à pans de bois. La datation du bois utilisé pour sa charpente fixe la coupe des arbres à 1491. Située sur la place Sainte-Croix, elle fut élevée pour des apothicaires et son iconographie sculptée sur les poteaux reste sujette au questionnement : Vierge et ange de l’Annonciation, saint Georges, chimère, dragon, pélican, couple d’amoureux, joueur de flûte. Sans oublier l’incroyable « tricouillard ».
Une sentinelle du royaume
Le château d’Angers, élevé en 10 ans à partir de 1228, est un modèle d’architecture militaire philipienne avec ses 17 tours. Son austérité rappelle le rôle de sentinelle d’Angers pour les Capétiens, aux portes de la Bretagne qui commençait de l’autre côté de la Maine. Une forteresse, certes, mais fastueuse une fois passé ses portes. Ses tours s’élevaient au-dessus des 40 et 60 mètres actuels : lors des guerres de Religion, Henri III avait ordonné la destruction de la forteresse de peur qu’Angers ne tombe aux mains des protestants, présents à Saumur. Mais le gouverneur Donadieu de Puycharic ne sacrifia que la partie supérieure et ses toits en poivrière.
Pour la petite histoire, le portail de la cathédrale Saint- Maurice (dont le chantier commença au XIIe siècle), aurait été réalisé par le maçon du portail occidental de la cathédrale de Chartres.
Le tramway, à la livrée couleur de tuffeau, affiche des rubans arc-en-ciel, et son nez évoque l’étrave d’un bateau. Sur la bien nommée place du Ralliement, l’agora du centre-ville, les piétons sont maîtres depuis 2010.
Pause gourmande
Avant de déguster votre rillaud, délicieux morceaux de poitrine de porc, offrez-vous en apéritif un cocktail à base de Cointreau, de Menthe Pastille ou de Combier, liqueurs de fruits dont on ignore souvent qu’il s’agit de spécialités angevines. Et pour la pause-café, nous vous indiquons une douceur encore plus confidentielle : la tuff’line, une confiserie faite d’une pâte de fruit à la framboise enrobée d’une guimauve recouverte de chocolat blanc légèrement saupoudré afin d’évoquer le tuffeau.
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