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Médiévale, haussmannienne, militaire, ouvrière... Sur fond de vertes collines et de ligne bleue des Vosges, entre Alsace et Franche-Comté, la cité belfortaine possède un patrimoine historique et culturel riche d’influences diverses. Un trésor souvent méconnu et, donc, à découvrir.
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Le Lion, œuvre monumentale (22 mètres de long, 11 mètres de haut) de Bartholdi, en blocs de grès rose des Vosges, symbolise la résistance héroïque des soldats français lors du siège de Belfort, en 1870-1871.
En France, il y a des villes « attendues », et d’autres surprenantes. Lorsqu’on arrive à Belfort pour la première fois, c’est une évidence : cette cité atypique relève de la seconde catégorie. Le cœur de la ville, ce pentagone que dominent la citadelle et le Lion, intrigue. L’alchimie entre la rigueur militaire et le grès rose de la pierre, le contraste entre la symétrie urbaine et la désinvolture des terrasses, l’absence de bruits d’automobiles : cela ne ressemble à rien de connu. Pour être ordonnée, Belfort l’est. Et de la terrasse du Lion, le panorama est limpide. Au pied, la cité médiévale et ses toits de tuiles ponctués de fenestrons. Autour, les fortifications aux trois tours bastionnées. Plus loin, le quartier haussmannien et la coupole d’ardoise de l’antique magasin Gillet-Lafond. Au-delà de la Savoureuse, paresseuse rivière, c’est le Belfort des temps modernes, celui du quartier populaire du faubourg des Vosges, des bâtiments bleus d’Alstom et des cités HLM. En levant la tête vers les collines verdoyantes (monts du Salbert et de la Miotte) et la ligne bleue des Vosges, on est encore rappelé au passé militaire de la ville : la façade rose du conseil général, ancienne caserne du génie et de l’artillerie, l’îlot de fortifications de la Corne de l’Espérance et d’autres forts désaffectés, noyés dans la verdure.
La citadelle Vauban
Pas convaincu ? Retournez-vous. Le Lion, œuvre monumentale (22 mètres de long, 11 mètres de haut) de Bartholdi, en blocs de grès rose des Vosges, symbolise la résistance héroïque des soldats français lors du siège de Belfort, en 1870-1871. Pas moins de 103 jours de combat acharné, au cours desquels le jeune colonel Denfert-Rochereau résistera avec 16 000 hommes aux assauts de 40 000 Prussiens. Au-dessus du Lion, la citadelle témoigne du rôle de bastion qu’a toujours tenu Belfort.
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Ville au-dessus de la ville, le camp retranché surplombe et protège la cité. Vauban, puis le général Haxo, a fait de cette citadelle l’une des plus célèbres de France. Elle se visite : fossés, bastions, souterrains racontent l’histoire militaire et stratégique de Belfort. Ici, la tour des Bourgeois, vestige du château médiéval que Vauban avait abaissé pour la rendre moins vulnérable.
Formidable ouvrage, rougeoyant dans le soleil couchant ! Ancien château remodelé par le comte de La Suze, consolidé par l’inévitable Vauban à partir de 1687, remanié par le général Haxo au XIXe siècle, la citadelle rappelle que la ville, érigée dans la trouée de Belfort, a toujours constitué un passage clé entre les mondes rhénan et latin. Une balade dans les fossés et la visite des souterrains confirment la vocation militaire de Belfort, une vocation qui, jusque dans les années 1990, lui collera l’étiquette de ville de caserne et de troufions, grise et terne. Il est temps de « descendre » en ville, pour s’apercevoir que cette image est désormais obsolète. Parmi les curiosités, l’adorable Grand-Rue, médiévale à souhait avec sa place de la Petite-Fontaine ; la porte de Brisach et son fronton hommage au Roi-Soleil ; la place de la Grande-Fontaine et ses terrasses de restaurants ; la cathédrale Saint-Christophe, du XVIIe siècle, rose de plaisir au crépuscule, dans son grès vosgien ; l’hôtel de ville, XVIIIe également, son clocheton et sa belle salle d’honneur.
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Place de la Grande- Fontaine, dans le cœur de la vieille ville au pied de la citadelle. Les bâtiments à usage d’habitation, en grès rose des Vosges pour la plupart, ont bénéficié d’une réhabilitation respectueuse et simple : mise en couleur des volets, mise en valeur des chaînages, des encadrements et des détails sculptés.
Place de la République, retour à l’ordre et aux symboles du pouvoir : à l’impeccable préfecture répond le plan strict du tribunal de grande instance. Nous leur préférons l’ovale et la jolie marquise de la salle des fêtes, qui occupe l’ancien manège militaire du XVIIIe siècle. Au passage, impossible d’éviter le « pèlerinage » de Chez Perello. Rue Porte-de-France, cette antique épicerie, aujourd’hui restaurant, a conservé son décor d’origine à étagères et galerie de bois. Elle porte en façade un lion, en bronze, le premier à avoir été installé en ville, en 1876. Il faut aussi voir le musée des Beaux- Arts, installé dans la tour bastionnée n° 41 et la remarquable halle métallique Fréry, hôte du marché couvert. Ainsi que tous ces beaux immeubles du quartier haussmanien, construits pour accueillir les Alsaciens émigrés en France après l’annexion de l’Alsace par les Allemands, en 1871. C’est de cet apport qu’est née la richesse industrielle de Belfort, et du transfert de l’Alsace à Belfort des entreprises SACM (aujourd’hui Alstom) et DMC.
Faubourg des Vosges, le Belfort ouvrier
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Pour en finir avec son image de ville de garnison, Belfort cultive le goût du confort citadin. Les abords de la Savoureuse sont aménagés en promenade, ici, sur la place du Docteur- Corbis, à deux pas du théâtre scène nationale Le Granit, relooké par Jean Nouvel en 1983.
Car passé les façades pastel des quais et de la place Corbis, avec son théâtre revu par Jean Nouvel, une autre ville commence. Elle s’étend vers l’avenue Jean-Jaurès, jusqu’à ce quartier ouvrier aux maisons jumelles et mitoyennes à deux niveaux et à jardinet. C’est là, avenue de Lorraine et rue Dannemarie, que le capitalisme social, dans sa « largesse, » a logé ses employés, près des usines. Ce furent d’abord des Alsaciens. Puis vinrent des Italiens, des Polonais, des Turcs, un melting-pot qui fonde aujourd’hui l’identité de la ville, réputée pour le savoir-faire de ses cols bleus. Franc-comtoise, alsacienne, « immigrée » : c’est dans ses origines variées que Belfort a trouvé les ressources pour s’imaginer un avenir de « ville ouverte », festive – les Eurockéennes, 100000 spectateurs chaque année – et culturelle – Donation Jardot, Festival international du film de Belfort. Depuis décembre, Paris n’en est plus qu’à 2h15. La ville saisira- t-elle cette chance pour sortir de son relatif anonymat touristique ?