
Dans cette lumière si particulière propre aux bords de Loire, un instantané tourangeau. C'est l'été sur le fleuve, ses eaux sont basses. Le pont Wilson – dont la construction remonte à 1765 – est témoin des sautes d'humeur de la Loire.
Quand le pont Wilson s'effondre
Surnommé le "Pont de pierre", ce pont long de 434 mètres fait la fierté des Tourangeaux. Inscrit aux Monuments historiques depuis 1926, il s'effondre partiellement en 1978 privant ainsi une partie des habitants d'eau courante, de téléphone et d'électricité. Il sera recontruit et mis en service en 1982 : le projet retenu, suite à un référendum est le suivant : "consolidation de la partie nord préservée et reconstruction "à l'identique" de la partie effondrée.
VIDÉO : Quand le pont Wilson s'écroule
En avril 1978 et jusqu'au début du mois de mai, plusieurs piles du pont s'effondrent. C'est un des bâtiments les plus importants de l'histoire de la ville qui disparaît partiellement. Retour sur l'événement.
Des coins plein de charme

Pas de balade à Tours sans passer par la place Plumereau, insérée dans le tracé labyrinthique des voies situées entre la basilique Saint-Martin et la Loire. Maisons à pans de bois médiévales et vaste agora piétonnière forment la théâtre d'une intense vie nocturne. Conseil: pour bien profiter de cette place, percée au XIXe siècle, venez tôt le matin.

C'est par le passage du Cœur-Navré que les condamnés passaient avant de déboucher sur la place Foire-le-Roi pour y subir leur supplice. Ils avaient au préalable arpenté la rue Colbert où voir aujourd'hui les maisons parmi les plus anciennes de la ville. Par les porches entrouverts, débusquez les minuscules cours intérieures. Vous y observerez ce que le temps et l'urbanisation n'ont pas modifié : des façades à pans de bois, des encorbellements.

L'histoire se bouscule dans le jardin Saint-Pierre-le-Puellier ! On y accède par la place Plumereau pour y contempler les vestiges d'une église du XIIe siècle élevée là où la femme de Clovis avait fondé un couvent de femmes, (il subsiste la deuxième travée du collatéral nord ainsi que des chapiteaux ornés inclus dans le bâti). Et à l'emplacement du cloître du XVe siècle, des fouilles ont révélé des fondations romaines et des sépultures datées du Xe au XVIIe siècle.

La nef de la cathédrale Saint-Gatien depuis le chœur du XIIIe siècle, qu'Eugène Viollet-le-Duc avait qualifié de plus beau de France.

La rue du Grand- Marché et celle de la Rôtisserie.

L'hôtel de ville a un petit quelque chose de ferroviaire ? Normal, c'est Victor Laloux (celui de la gare d'Orsay parisienne) qui l'a conçu en 1895.

On lui doit aussi la nouvelle basilique Saint-Martin, qui abrite le tombeau du saint dans sa crypte semi-enterrée.