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// Document is already ready, call the callback directly
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// All modern browsers to register DOMContentLoaded
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Autodidacte épris de justice sociale, Jean-Baptiste André Godin fait construire, sur le site industriel de fabrication de poêles, des bâtiments de vie pour répondre au paupérisme ouvrier.
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Une lourde industrie
En 1840, Jean-Baptiste André Godin fonde un petit atelier de fabrication de poêles en fonte qui deviendra vingt ans plus tard une puissante entreprise – qui ne connaît pas, aujourd’hui encore, les fameux poêles Godin ?
La statue de Jean-Baptiste André Godin se dresse devant le bâtiment principal de son utopie réalisée, le palais social.
Nourri des pensées de Charles Fourier et de Saint-Simon, le capitaine d’industrie socialiste décide, dès 1859, de bâtir pour les ouvriers de son usine une cité qui leur offrirait « les équivalents de la richesse » : le familistère de Guise.
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Le théâtre, petite salle à l'italienne où se déroulaient les fêtes et les temps forts familistériens.
Ce « palais social », qui compta jusqu’à 2 000 habitants, est inspiré du phalanstère théorisé par Fourier. « Je suis phalanstérien parce que la théorie phalanstérienne donne le moyen d’extirper la misère et la souffrance […], parce qu’elle ajoutera au bonheur du riche et qu’elle éliminera les souffrances du pauvre », défendait Godin.
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Le pavillon centrail du palais social. Les logements desservis par une coursive se déploient autour d'une cour.
Véritable cité dans la ville de Guise (dans l’Aisne), le familistère comprend d’imposants pavillons de brique rouge d’habitation collective. À l’intérieur du bâtiment principal se découvre une grande et majestueuse cour lumineuse surmontée d’une verrière autour de laquelle s’organisent les appartements, sur 4 niveaux. Sur les 6 hectares du site, au bord de l’Oise, 500 logements, très modernes pour leur époque, accueillent les ouvriers.
Palais ou caserne sociale ?
Les appartements sont chauffés (avec un poêle sorti de l’usine), équipés d’une cuisinière. Et chaque étage dispose de toilettes, d’un point d’eau potable et de vide-ordures. Autour des pavillons d’habitations, se trouve une buanderie- piscine, un théâtre, un kiosque à musique, un jardin potager… Et une école laïque, libre, mixte et obligatoire jusqu’à 14 ans. Pas d’église.
Nouveauté également, le patron qu’est Godin vit parmi ses ouvriers – son appartement se visite au sein de l’aile droite. L’expérience d’une « société harmonieuse » franchit une nouvelle étape en 1880 quand Godin fonde l’Association coopérative du capital et du travail, qui fait des ouvriers les propriétaires de l’usine.
Ce projet, considéré comme l’une des expériences les plus singulières de l’économie sociale, eut évidemment ses détracteurs. Zola, par exemple, en parlait comme d’une « caserne sociale », qui imposait à ses habitants de « vivre dans le même moule » et de se surveiller constamment.
La buanderie de l'usine, photo datant elle aussi de 1889
Après la mort de Godin, l’aventure collective et gestionnaire se poursuivra jusqu’en 1968. Ces dernières années, un projet Utopia remet progressivement en valeur ce patrimoine, qui se dégradait sérieusement, sans pour autant le muséifier. Un pavillon – l’aile droite du palais – est toujours habité, quand une partie de l’aile gauche devrait abriter un établissement hôtelier. Son théâtre rénové affiche d’ores et déjà une riche programmation. Quant à l’usine Godin, elle fonctionne toujours à Guise, mais n’a plus aucun lien avec le familistère.
Familistère Godin - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Source : Hors Série - 40 visites privées pour redécouvrir le patrimoine, 2012, p.48