Clermont-Ferrand : la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption
Depuis les toits de la cathédrale, on peut voir au loin, le puy de Dôme.
La cathédrale gothique, dont l’architecture s’inspire des sanctuaires majeurs de l’Île-de-France, cache un intérieur riche : maître-autel en cuivre doré, fresques des chapelles de l’abside, horloge à jacquemarts et surtout, un ensemble de vitraux (du XIIe au XXe siècle) aux tons rouges et bleus, sans oublier les deux rosaces inondant de lumière rouge ou violine le transept. Hissez-vous d’une cinquantaine de mètres au-dessus de la ville en escaladant les marches de la tour de la Bayette, panorama imprenable garanti !
Vue panoramique sur la ville depuis la colline de Montjuzet, avec au premier plan, la cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption, érigée au XIIIe siècle, tel un gros bijou noir avec ses murs de lave.
Pas moins de trois équipes architecturales ont veillé sur la construction de la cathédrale, depuis le XIIIe siècle, la dernière en date étant menée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle. L’édifice n’a peut- être pas encore fini de dévoiler tous ses secrets...
Miraculeux. Voilà qu’au printemps dernier Notre-Dame-de-l’Assomption, la sombre cathédrale qu’on croyait connaître sur le bout des doigts, a révélé un secret insoupçonné : une baie intérieure dissimulée sous l’enduit du transept nord, à un mètre soixante-quinze du sol... L’ouverture en plein cintre, qui donne sur une ancienne chapelle, est munie d’une forte grille forgée, et encadrée d’une voussure délicatement sculptée de rinceaux de figuier et dorée à la feuille. « Les spécialistes », s’enthousiasme Jérôme Auger, conservateur de l’édifice, « pensent qu’elle aurait pu servir à exposer le trésor. » Si cela se confirme − et après une restauration soignée − celui-ci pourrait y reprendre place...