La Belle de Mai : une Friche tout en culture
Parmi les trois îlots cuturels qui ont investi les anciennes manufactures de la Seita, le pôle Arts et spectacles vivants, ouverts au public, s'inscrit dans les incontournables culturels de Marseille.
Dans ce décor industriel d’antan, l’écriture urbaine se renouvelle, encore et encore, tout en restant dans l’esprit de son identité première. Les murs de la friche sont largement ouverts aux artistes du street art. ici, Fisherman par Baze.
Entre la Joliette et la gare Saint-Charles, à l’emplacement des anciennes manufactures de la Seita, fermées dans les années 1980, la ville rachète en 1993 12 hectares de terrain quasi désaffecté, pour le consacrer à un gigantesque projet culturel, la Friche de la Belle de Mai. L’aménagement du site est structuré en trois pôles. L’îlot 1, dédié au Patrimoine, accueille les archives municipales et les institutions vouées au patrimoine. Le pôle Média, installé dans l’îlot 2, regroupe les studios de tournage et les sociétés de productions audiovisuelles. Enfin, noyau dur de la Friche culturelle, le pôle Arts et spectacles vivants, dans l’îlot 3, foisonne de manifestations réunissant musique, danse, théâtre, arts plastiques..., et sert de résidence à de multiples associations et artistes.
La Friche, c’est 40 000 m2 en totale métamorphose. Investi par des artistes en 1992, l’ancien site de la Seita est devenu un vivier pour la création, le rendez-vous des Marseillais qui laissent libre cours aux audaces citoyennes.
Rien ne se perd, tout se transforme... La Cartonnerie, avant de devenir une grande salle de spectacles, était l’unité d’emballage de la Manufacture des tabacs et allumettes. Ici, l’Art-O-Rama, salon international d’art contemporain.
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