Brest, une histoire, une rade et un port
Détruite presque entièrement par les bombardements alliés durant la Seconde Guerre mondiale, Brest a su renaître grâce à sa position privilégiée sur la rive nord d’une des rades les plus grandes d’Europe avec ses 180 km2.
Le retour au civil d’une partie de l’arsenal militaire a permis l’émergence de nouvelles activités dont l’installation d’un nouveau port de plaisance au centre de la cité. La récente arrivée du tramway a participé à ce lifting et à la nouvelle attractivité de la ville-port.
Les bras d’acier du pont de Recouvrance
Lancé à 22 mètres au-dessus de la rivière Penfeld, le pont de Recouvrance est la porte d’entrée du quartier de la rive droite, gardienné par la tour de la Motte-Tanguy (XIVe siècle). Celle-ci abrite le musée du Vieux-Brest, prétexte à la découverte de la ville avant sa destruction par les 165 bombardements de l’armée allemande.
Le quartier de Recouvrance tire son nom de l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance, où les épouses de marins venaient prier la Sainte Vierge, pour que leurs hommes « recouvrent » sains et saufs la terre ferme. Ses habitants, « brestismes » obligent, sont dénommés les « yannicks » par opposition aux « ti-zefs », les riverains de « Brest même », c’est-à-dire de la rive gauche.
Il serait dommage de manquer la visite du château. Outre le commandement de la force navale, la forteresse abrite un passionnant musée de la Marine, qui évoque très bien l’époque du bagne autrefois installé sur la rive gauche de la Penfeld, aujourd’hui le boulevard Jean-Moulin. Au temps de la marine en bois, c’étaient en effet des forçats qui accomplissaient les dangereux travaux de force nécessités par la construction des bâtiments de guerre.
Par ailleurs, à côté du musée ont été aménagées des terrasses dotées de longues-vues puissantes montées sur pied, comme celles en service dans les sémaphores. Elles offrent des panoramas magnifiques sur la rade et le port.
Témoins de la marine en bois
On peut souvent y apercevoir les deux goélettes de la Marine nationale, l’Etoile et le Belle Poule mais aussi d’autres emblèmes du Brest de la marine en bois la Recouvrance, amis aussi le Mutin ou le yawl La Grande Hermine. Ou encore quai du Commandant-Malbert, l’Abeille Bourbon, fleuron des remorqueurs d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS), toujours prêt à appareiller pour le rail d’Ouessant.
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