Inscrivez-vous à la newsletter hebdomadaire
Reportages, photos, bons plans: partez à la découverte des régions françaises avec notre newsletter !
Votre email pour recevoir vos newsletters :
Laisser ce champ vide
Les informations vous concernant sont destinées à l'envoi des newsletters afin de vous fournir ses services, des informations personnalisées et des conseils pratiques. Elles sont conservées pendant une durée de trois ans à compter du dernier contact. Ces informations pourront faire l’objet d’une prise de décision automatisée visant à évaluer vos préférences ou centres d’intérêts personnels. Conformément à la loi française « Informatique et Libertés » n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement Européen 2016/679, vous pouvez demander à accéder aux informations qui vous concernent, pour les faire rectifier, modifier, ou supprimer, pour vous opposer à leur traitement par mail à dpo@uni-medias.com ou par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris, ou pour demander leur portabilité, en écrivant par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris ou par mail à dpo@uni-medias.com. Vous pouvez également définir les conditions d'utilisation, de conservation et de communication de vos données à caractère personnel en cas de décès. Pour toute demande relative à vos données personnelles, vous pouvez contacter le délégué à la protection des données à l’adresse mail suivante : dpo@uni-medias.com, ou introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés.

Compostelle : premiers pas en Navarre espagnole

Par Hugues Dérouard

Le pèlerin, par 
la via Podiensis, la via Tolosana, la via Lemovicensis ou la via Turonensis aura effectué entre sept cent et mille kilomètres pour fouler le sol de Pampelune, en Navarre espagnole. Il est temps de se reposer un peu et de profiter des premiers pas dans le pays de la dernière ligne droite, préparez-vous pour parcourir le Camino francés.

hs_compostelle_pelerin_sierra_perdon_yb.jpg
Les pèlerins de tôle de la Serra del Perdon

Les pèlerins de tôle de la Serra del Perdon.

« Merveilleuse Navarre, écrit Jean-Claude Bourlès, écrivain-voyageur breton, avec ses villages de tuiles aux murs chaulés, épousant les replis des collines. »

Après Roncevaux, vous rencontrez sur le chemin, tour à tour doux et vertigineux de cette Navarre pyrénéenne, de nombreux petits villages aux bâtisses austères : Burguete, Biskarreta, Zubiri, Larrasoaña, Zabaldika et Villava.

De Villava, on aperçoit Pampelune (Iruña en basque). Vous suivrez l’Arga que vous traversez par le pont roman de la Magdalena pour entrer dans la capitale de la Navarre après avoir franchi le Portal de Francia, décoré des armoiries impériales de Charles V et des lys de France. Voici la grande ville qui se profile, le chemin mène vers plus de civilisation ! Pampelune, « capitale » de la Navarre : deux cent mille habitants !

Sur la crête de la sierra del Perdon, entre la verdoyante Navarre et l’aride Meseta, des pèlerins en tôle projettent leurs ombres quelque peu inquiétantes

Le dépaysement est assuré pour le pèlerin qui traverse une agglomération, ce qu’il n’avait plus fait depuis longtemps. « On s’y sent perdu, sans repères, même si les flèches jaunes du camino continuent à fleurir sur les colonnes des réverbères ou sur les montants des panneaux de sens interdit. L’âme du chemin semble s’y dissoudre dans la cacophonie de la modernité», écrit Jean-Yves Grégoire (Saint-Jacques, le chemin des chemins, Rando Éditions, 2005).

Il n’empêche : le vieux centre enserré dans ses murailles mérite une visite approfondie. La capitale de l’ancien royaume de Navarre conserve de nombreux et magnifiques monuments qui témoignent de son glorieux passé. Ne manquez pas la cathédrale gothique (XIVe et XVe siècles) qui se dresse dans la partie haute de la ville, Dans le quartier de la Navarreria. Ce sanctuaire qui remplace un édifice roman vaut à lui seul le détour. Tout comme les ruelles commerçantes qui sont très animées. Même s’il est vrai que, généralement, le marcheur brûle d’impatience de retrouver la paix et le silence des chemins.

Pour aller plus loin :

r_coquille-compostelle_helene-borderies.jpg
r_coquille-compostelle_helene-borderies.jpg