Rennes : une belle leçon d'urbanisme
La capitale de la Bretagne, offre une grande diversité de styles architecturaux qui cohabitent en bonne harmonie.
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Sur la triangulaire place du Champ-Jacquet, à Rennes, de hautes maisons à pans de bois ont été bâties au XVIIe siècle. Elles font partie des quelques rescapées de l’incendie de 1720 qui dura une semaine entière. De guingois, un peu penchées, semblant s’étayer les unes les autres, on comprend qu’elles ne pouvaient que favoriser la propagation des flammes. Ces maisons restent fragiles car difficiles et très chères à entretenir.
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Maisons à colombages du centre-ville. À Rennes, dépourvue de carrière de pierre à bâtir, mais riche de forêts de chêne, on construit avec du bois jusqu’au XIXe siècle. Le spectre du grand incendie qui ravagea la ville en décembre 1720, et les règlements d’urbanisme stricts qui le suivirent, n’ont pas suffi à changer les habitudes des Rennais pas suffisamment fortunés pour recourir à la pierre.
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La place de la Mairie est une agora entre l’hôtel de ville (sur la gauche de la place) et l’opéra, perpendiculaire à la place du Parlement de Bretagne. Les solides maisons sur arcades qui la bordent sont de la même époque que l’opéra.
Peu de villes possèdent des quartiers où les architectures médiévale et classique se trouvent à ce point mélangées. Le responsable de cet urbanisme particulier est l’incendie de 1720. Dépêché de Paris avec pour mission de concevoir une ville nouvelle, l’architecte royal Jacques Gabriel imposa - mais dans les zones dévastées seulement – un style rigide, avec des façades uniformes de plusieurs étages sous des toits à la Mansart.
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L’opéra de Rennes. Depuis 1836, ce monument dû à Charles Millardet fait face à l’hôtel de ville construit en 1743 par Jacques Gabriel. Dans cet établissement culturel de la ville de Rennes, on assiste à des spectacles d’art lyrique dans une toute petite salle à l’italienne.
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À la fois jardin botanique, jardin à l’anglaise et jardin à la française, le parc du Thabor comporte aussi une roseraie et une ménagerie. On y recense plus de 3 000 espèces florales et plus de 1 300 arbres. L’un de ses joyaux est son kiosque à musique. D’influence asiatique, il date de 1880 et fut restauré en 2011.
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