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Sarlat est l'une des villes les plus visitées de France. Avec ses 77 monuments protégés, la ville nous fait découvrir son histoire mouvementée. Découverte d'un joyau blotti entre Vézère et Dordogne, devenu à lui seul le symbole de l'art de vivre périgourdin.
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L’hôtel de Cerval
Un samedi matin de juillet, jour de grand marché. Sarlat est noyé de touristes. Difficile de se repérer dans ce labyrinthe de ruelles envahi par la foule qui déambule, bavarde ou sirote des bergeracs aux terrasses en grignotant des toasts aux truffes d’été. Pour nous guider, nous nous mettons dans les pas de Patrick Lavergne, le chef du restaurant Le Présidial, qui effectue ses dernières emplettes avant le déjeuner. Le cuisinier se faufile d’étals en étals chez ses marchands préférés. Huile de noix, fraises, foie gras, saucissons aux cèpes, magret de canard, liqueurs, cabécous, confitures de châtaignes... Un délice pour les sens.
Sarlat cumule 77 monuments protégés !
Tout autour de nous, le décor a de quoi éblouir ! Les bâtiments de pierre blonde resplendissent au soleil, magnifiques. Sous nos yeux, la masse gothique de la cathédrale Saint-Sacerdos, les pinacles et les fenêtres à meneaux du palais épiscopal ou encore la haute façade Renaissance de l’hôtel de La Boétie – où est né l’illustre Étienne de La Boétie en 1530. À deux pas, sur la place de la Liberté, les arcades de l’hôtel de ville font face à la silhouette trapue de l’église Sainte-Marie. Puis se découvre la ravissante place du Marché-aux-Oies, célèbre pour ses oies sculptées, sur lesquels veillent le manoir de Gisson, l’hôtel de Vassal, ou encore l’hôtel Plamon... Autant de demeures rivalisant d’élégance qui témoignent de l’aisance de la noblesse locale à partir du XVe siècle. « Sarlat passe pour être la ville d’Europe avec la plus forte concentration de monuments classés au kilomètre carré ! », affirme Patrick Lavergne. Pas moins de 77 monuments protégés répartis sur 10 hectares.
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Promesse de délices gastronomiques, les trois oies de bronze sculptées par François-Xavier Lalanne en 1992.
République, la frontière entre deux Sarlat
En cette haute saison, il faudrait, pour respirer un peu, rejoindre l’ouest de la ville, au-delà de la rue de la République qui coupe la ville en deux depuis le XIXe siècle. Le quartier est moins touristique, mais séduit, une fois de plus, par la profusion de son patrimoine. Rue Jean-Jacques-Rousseau, se découvrent le portail baroque de la chapelle des Pénitents, l’imposante silhouette de l’abbaye Sainte-Claire, ou encore, à deux pas, la cour intérieure de l’hôtel de Cerval, du XVIe siècle. Plus haut encore, sur les coteaux, on admire Sarlat dans son intégralité : un ensemble d’une harmonie saisissante – enchevêtrement de toits de lauze et pierres couleur ocre blond – que rien ne semble pouvoir altérer. Difficile d’imaginer que Sarlat était une ville insalubre il y a cinquante ans. Nous nous rendons dans la librairie Majuscule, rue de la République. Son gérant, le romancier Jean-Luc Aubarbier, nous montre, rayon régional, des images en noir et blanc des années 1950, témoignant d’une ville misérable, aux façades délabrées. « Je me souviens des égouts à ciel ouvert », dit-il. Un chroniqueur décrivait alors terriblement : « Notre belle rue de la République offre un aspect lamentable. Ce n’est plus une rue [...], c’est un cloaque, un affreux bourbier, gluant, collant, infect. » Nombreuses sont les personnalités qui pourtant alertèrent sur la beauté architecturale de Sarlat, dès les années 1940.
Renaissance de Sarlat, sauvé par la loi Malraux
« Parmi elles, le Dommois Lucien de Maleville, recenseur des Monuments historiques, ne ménagea pas son temps pour inventorier les bâtiments intéressants de la vieille ville », note Anne Bécheau, historienne. Il y eut également un certain Jacques Boissarie, qui lança en 1952 un festival des Jeux du théâtre et qui choisit l’architecture de Sarlat elle-même comme décor de ses pièces. Autant d’efforts qui finirent par arriver aux oreilles de Malraux, ministre de la Culture. La capitale du Périgord noir sera tout simplement la ville-pilote de sa fameuse loi sur les « secteurs sauvegardés », en 1962. En 1969, on compte pas moins de 34 chantiers de restauration dans la ville, simultanément. C’est le réveil de la belle endormie, qui retrouve peu à peu tout son lustre. Résultat quelques décennies plus tard : près de deux millions de touristes arpentent la cité...
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La cathédrale Saint-Sacerdos et ses maisons en toit de lauze
Sarlat, un décor authentique pour les cinéastes
Mais ce n’est qu’une des nombreuses résurrections de Sarlat, née au IXe siècle d’une abbaye bénédictine. Anéantie par la guerre de Cent Ans, la ville, prospère grâce à la culture du chanvre et aux draps confectionnés par ses tisserandes, connaît un âge d’or de la fin du XVe au XVIe siècle. Pour la remercier de sa fidélité au royaume de France, Charles II lui a, en effet, octroyé de nombreux privilèges. Tourelles d’escalier, portails monumentaux, fenêtres à meneaux... Les familles qui ont accédé à la noblesse édifient des hôtels particuliers plus somptueux les uns que les autres. L’évêque de Sarlat, Nicolas Gaddi, introduit, parallèlement, le style artistique et les idées humanistes de la Renaissance. Après les ravages des guerres de Religion, Sarlat connaîtra encore une nouvelle période faste. Les négociants et la noblesse de robe, magistrats exerçant la justice royale au présidial, assurent la prospérité de la ville jusqu’au XVIIe siècle. En témoigne, l’hôtel de Vienne, place Lucien-de-Malleville, palais urbain élevé pour un ancien palefrenier devenu surintendant des finances et président de la Cour des comptes d’Henri IV. Depuis sa dernière renaissance, la ville attire massivement les cinéastes en mal de décor authentique, parmi lesquels Bertrand Tavernier (La Fille de d'Artagnan), Ridley Scott (Les Duellistes), ou Laurent Boutonnat (Jacquou le Corquant). Mais loin d'être une ville-musée, Sarlat a su se renouveler et se réinventer.
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L'hôtel de Vienne, appelé aussi hôtel de Maleville, est un vrai petit palais Renaissance du XVIe siècle construit par un palefrenier devenu président de la cour des comptes
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Une mystérieuse lanterne des morts
C’est la plus grande énigme de Sarlat. Dans le jardin des Enfeus (l’ancien cimetière) face au chevet de la cathédrale, trône un drôle de monument roman de forme ovoïde et surmontée d’une coupole. On le surnomme, depuis le XVIIe siècle, la « lanterne des morts ». Était-ce une chapelle funéraire ? Un fanal pour guider les pèlerins ? Ou un monument élevé en l’honneur du passage de saint Bernard à Sarlat en 1147 ? Aujourd’hui, le mystère plane encore sur cet insolite monument vraisemblablement élevé au XIIe siècle. Pour l’anecdote, la silhouette de la « lanterne des morts » aurait en partie inspiré Jean Nouvel pour sa tour Agbar, gratte-ciel de 145 mètres que l’architecte a dessiné à Barcelone.
Une ère nouvelle par Jean Nouvel
En témoigne l'abbaye Sainte-Claire, qui accueille aujourd'hui des logements, ou, surtout, l'église Sainte-Marie. Désaffectée à la Révolution, elle a été métamorphosée par Jean Nouvel en marché couvert : deux monumentales portes d'acier servent d'entrée à l'édifice. Dans l'ancien clocher, un ascenseur offre un panorama à 360° sur la ville. L'architecte expliquait dans Sud-Ouest combien avoir passé son enfance à Sarlat lui a été bénéfique. "Depuis j'ai regardé l'architecture d'une autre façon. Dans ce métier, on essaie de recréer des choses qui nous ont éblouis, qui nous ont émus, et c'est lié à notre vécu, que ce soit la lumière dans un escalier à travers des vitraux géométriques, des plafonds peints, des ombres grises sur des murs gris ou des murs de pierres en continuité avec la lauze, de la même couleur, utilisée pour les toits. Toutes ces sensations-là, elles font partie de ma culture, de mes désirs." Et il ajoute par ailleurs : "Que les monuments franchissent les siècles, nous le savons, mais qu'un ensemble de ruelles populaires nous parvienne conservé et restauré avec cette précision, c'est l'improbable chance sarladaise."
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La nef de l'église Sainte-Marie reconvertie par Jean Nouvel en marché couvert. Depuis le sommet du clocher, dans la cabine de verre de l'ascenseur, lui aussi signé Jean Nouvel (1992), la vue sur les toits de Sarlat est exceptionnelle