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// Document is already ready, call the callback directly
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// All modern browsers to register DOMContentLoaded
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&& tcData.purpose.legitimateInterests[7] === true
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Au cours du XXe siècle, 44 vallées françaises habitées ont été sacrifiées sur l’autel de l’hydroélectricité. Engloutis sous les eaux de lacs de barrages, des villages entiers ont disparu, laissant place à un paysage différent et au développement du tourisme balnéaire.
Lac de barrage ou station balnéaire ?
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Le lac de Sainte-Croix, dans le Var, a rayé le village des Salles de la carte de France en 1974.
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Éguzon, Salagou, Vassivière, Chambon, Sainte-Croix… Vous vous êtes probablement déjà baignés sans le savoir dans un lac de barrage ! Créés dans la majorité des cas pour répondre à d’importants besoins en électricité, mais aussi pour éviter des inondations (lac du Der) ou alimenter des villes en eau potable (lac de Lavalette), ils sont laissés à leur plus haut niveau pendant l’été afin de laisser les vacanciers en profiter.
Avant/après : un paysage transformé
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Le village de Bauduen avant la construction du barrage de Sainte-Croix.
Si l’énergie hydraulique est aujourd’hui la deuxième source d’électricité en France après le nucléaire, c’est parce que des sociétés privées, puis l’EDF à partir de 1946, ont multiplié la construction de retenues d’eau et de barrages sur le territoire tout au long du XXe siècle. Des chantiers loin d’être anodins qui ont laissé des traces, dans le sol comme dans les mémoires. L’écrivain André Besson l’a exprimé en quelques jolis mots : « Aujourd’hui, les bateaux voguent dans le ciel d’autrefois ».
La construction du barrage de Tignes en 1952 a notamment fait grand bruit. Les habitants du village ont alors assisté avec impuissance à la destruction de leurs maisons, de leur église, de l'école, de la mairie et même de leur cimetière. Les sépultures, qu’ils pensaient inviolables, ont été déplacées, et le village rebâti un peu plus haut dans la vallée. Aujourd’hui encore, les habitants expropriés se souviennent avec émotion de leur terre natale enfouie sous les eaux.
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Le village de Tignes avant la construction du barrage.
L’assec, un spectacle hors-du-commun
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Ruines de l'église de Nauzenac lors de l'assec des retenues de la Dordogne (barrage de l'Aigle).
Les lacs dont les barrages mesurent plus de 20 mètres doivent être vidés tous les dix ans. A cette période, qu’on appelle l’ « assec », les vestiges des villages engloutis se découvrent aux yeux des promeneurs. A Nauzenac, en Corrèze, on distingue les murs de l'église intacts. A Vouglans, dans le Jura, ce sont les ruines d’une chartreuse classée qui apparaissent, offrant aux curieux un spectacle émouvant et rare, témoin d'une époque révolue. Limousin, Grand Est, Occitanie, Auvergne, Rhône-Alpes... Si vous vous promenez dans les régions du centre et de l'est de la France, il se peut que vous admiriez un jour ce paysage hors-du-commun !
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A lire
Pour rédiger La France des villages engloutis, Gérard Guérit a visité 40 des 44 vallées qu’il recense. Un travail colossal qu’il a entamé dans les années 2000 et qu’il distille sur plus de 200 pages illustrées, avec précision et objectivité. Des premiers barrages construits avant-guerre à ceux des années 80 et 90, découvrez l’histoire incroyable et méconnue de ces territoires que l’homme a métamorphosés. Editions Sutton - 25 €