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Côte au vent : que faire sur le littoral Atlantique de la Martinique ?

Par Philippe Bourget

La côte au vent offre des saveurs différentes de celles de la mer Caraïbes. Entre les deux communes de l’ouest martiniquais, Robert et Sainte-Marie, l’océan égrène une côte sauvage incarnée par la presqu’île de la Caravelle et son port alangui de Tartane. C’est aussi la terre du bèlè, style musical mêlant chant et danse, et de La Trinité, ancien port sucrier. Une itinérance côté Atlantique.

Le havre du Robert et ses îlots paradisiaques

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Le Robert en Martinique

Troisième ville de Martinique avec 22 000 habitants, Le Robert borde le havre éponyme, fermé au nord et au sud par deux pointes. Au large, cette baie est protégée par un chapelet d’îlots, prétexte à des sorties en kayak ou en yole, le bateau à voile traditionnel de Martinique. Les îles (Chancel, Ragot, Madame…) ont un double intérêt : elles sont entourées de plages de sable blanc à l'eau turquoise et peu profonde, idéales pour le snorkelling. Si l’on s’y rend, il est bon de s’arrêter à l’îlet à Eaux, voire, pour les plus intrépides et si la météo le permet, à l’îlet Loup-Garou, isolé au large. Ce sont les moins fréquentés.

Le Robert, un bourg au charme créole

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Marché au Robert en Martinique

À terre, Le Robert offre le charme attendu de tout bourg créole. Encore peu touristique, il concentre son animation sur la place du marché couvert, entourée par l’hôtel de ville et l’église Sainte-Rose de Lima. Vendredi et dimanche, cette agora quotidienne rassemble la population autour des étals de fruits et légumes tropicaux, d’épices, d’alcools… Des ménagères en robes blanches et chapeaux ajoutent l’habituelle touche colorée des Petites Antilles. Si l’on s’y trouve à la sortie d’une messe, célébrée dans l’église au clocher bleu et blanc et au toit de tôles, le « cliché » sera complet.

Presqu’île de la Caravelle, une autre Martinique

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Presqu’île de la Caravelle en Martinique

C’est quasiment une île dans l’île. Promontoire rocheux rampant vers l’océan sur 12km, ce territoire de roches volcaniques indenté de baies, plages et falaises est l’un des plus anciens de Martinique. Remontant à plus de 20 millions d’années, il se distingue du reste de l’île par sa végétation aride, constituée de forêts sèches et de savanes arbustives. L’extrémité de la côte nord est sauvage, marquée par un relief escarpé. La côte sud est plus accueillante, avec ses baies protégées du Galion et du Trésor. Sur la première, Anse Spoutourne est d’ailleurs un joli spot balnéaire, avec sa plage et sa grande base nautique.

 Randonnées sur la presqu'île de la Caravelle

Il serait dommage de ne pas randonner à la Caravelle. Au bout de la presqu'île et d’une ultime piste carrossable, un parking donne accès à plusieurs itinéraires et sentiers de randonnée. En 25 mn, on rejoint ainsi la table d’orientation du phare, construite en 1820. Vue exceptionnelle garantie sur l'océan Atlantique, depuis la pointe du Vauclin au sud jusqu’à celle de Basse-Pointe au nord. Par temps clair, on aperçoit même l’île de la Dominique. Une boucle de 3h30 permet d’effectuer sinon le tour de la pointe. A voir aussi, le Chateau Dubuc (à 5 mn à pied du parking), ruines d’une habitation sucrière et caféière du XVIIIe siècle. Au retour, l’arrêt à Tartane s’impose : ce bourg alangui de pêcheurs est un résumé parfait de douceur tropicale.

La Trinité, port sucrier

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La Trinité, Sainte-Marie en Martinique

Abritée au fond d’une baie à l’entrée de la presqu’île de la Caravelle, La Trinité n’est pas vraiment une ville touristique mais son passé témoigne de l’histoire singulière de la Martinique. D’abord ville de garnison, elle prit son essor à la fin du XVIIe siècle, une fois reliée par la route à Fort-de-France. Elle devint alors un port majeur de production sucrière et d’exportation vers la métropole. La commune abrite d’ailleurs la dernière usine sucrière de Martinique, celle du Galion (visites de mars à juin). En ville, on se baladera sur le ponton et le long front de mer aménagé en promenade, exemple typique de déambulation caraïbe.

Sainte-Marie, nature et histoire

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La Trinité, Sainte-Marie en Martinique

Quatrième ville de Martinique, Sainte-Marie se distingue par deux sites particuliers, l’un naturel, l’autre historique. Le premier se découvre depuis la route N1, quand on arrive de La Trinité, à hauteur de la Pointe Lahoussaye : c’est l’îlet Sainte-Marie. Ce caillou se visite à pied depuis le rivage car, originalité, il est relié au continent par un tombolo, langue de sable découverte à marée basse. Le second est l’église. Dominant la ville dans son style jésuite, elle date de la fin du XIXe siècle, et rappelle que Sainte-Marie fut la plus ancienne paroisse créée en Martinique, au milieu du XVIIe siècle. Près de la ville, n’oubliez pas non plus de visiter la distillerie Saint-James et le musée de la Banane.

Le bèlè, art martiniquais populaire, art de vie

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Tambour de Bèlè en Martinique

Si l’on parle du bèlè ici, c’est qu’à Sainte-Marie, nous sommes dans l’un de ses fiefs. Pour en savoir plus, on montera dans les hauts de Sainte-Marie visiter la Maison du Bèlè, quartier Reculée. Elle présente une exposition sur le patrimoine de cet art et ses grandes figures, ainsi que sur le travail des « Anciens du bèlè » de Sainte-Marie pour lui redonner ses lettres de noblesse. Si vous passez par la distillerie St-James, à Sainte-Marie, vous aurez peut-être la chance de croiser Sully Cally. Ce tonnelier, écrivain et ancien acteur (il a joué avec Belmondo et fut à l’affiche de « Promotion Canapé », en 1990) est aussi un grand artiste de bèlè. Il transforme les futs de rhums déclassés en… tambours bèlè, et est intarissable sur cet art.

Le bèlè, quest-ce que c'est ?

Ce style musical martiniquais associe chant, danse, tambour (tambouyé, en créole) et ti-bwa (instrument de bambou). À côté du chanteur principal se tiennent les répondeurs, dont le rôle est de garder le bon rythme. Par l’agilité des danseurs, le bèlè a des points communs avec la capoeira brésilienne. Ce genre trouve son origine dans les travaux agricoles, où il accompagnait jadis le labeur des champs. Mais aussi les moments de divertissement et les veillées mortuaires. À travers le bèlè, les groupes racontent également la vie sociale de l’île et ses évènements. 

Vos questions les plus fréquentes :

Où aller se balader en Martinique : côté océan Atlantique ou mer des Caraïbes ?

La Martinique déroule près de 300 km d'un littoral remarquablement varié. Les différences ne se jouent pas qu'entre côte Caraïbes et côte Atlantique, mais également entre Nord et Sud. La partie septentrionale se caractérise par des reliefs escarpés et volcaniques. Du sable noir, issu des éruptions de la montagne Pelée, recouvre les plages du nord de l'île. Au sud, les plages sont recouvertes d'un sable beaucoup plus clair. Quant au relief, il est composé de douces collines, que l'on appelle des mornes. Côté Caraïbes, la mer est calme et limpide. Côté Atlantique, les vagues sont plus tumultueuses, ce qui rend parfois la baignade dangereuse.

Quelle est la différence entre la côte-au-vent et la côte-sous-le-vent ?

La côte-au-vent, aussi appelée Capesterre, désigne la côte est, qui est exposée aux alizés de l'Atlantique. La côte-sous-le-vent, désigne la côte ouest, baignée par la mer des Caraïbes.

Avis : quelles sont les plus belles plages du littoral Atlantique ?

Parmi les plus belles plages de la façade Atlantique, on retrouve : les Fonds Blancs du François et la Baignoire de Joséphine, les plages de la Presqu’île de la Caravelle, la plage de Sinaï à Grand’Rivière, la Pointe Faula, le Cap Macré et l’Anse Grosse Roche.