
Les arènes d'Arles
Monument emblématique de la ville, les arènes, amphithéâtre romain construit vers 80-90 après J.-C., s'inspirent du colisée de Rome. À l'origine, l'édifice pouvait recevoir jusqu'à 21 000 spectateurs. Aujourd'hui s'y déroulent de nombreux spectacles comme des corridas, des courses camarguaises mais aussi du théâtre et des spectacles musicaux. Les arènes d'Arles sont inscrites au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1981.

Le théâtre antique
Des motifs de taureaux, de patères et de rinceaux décorent l'enceinte du théâtre antique d'Arles. Classé aux monuments historiques en 1840, il a été construit au Ier siècle avant notre ère et peut accueillir 10 000 spectateurs. Il a toujours été utilisé pour les pièces de théâtre, les comédies ou encore les tragédies. Aujourd'hui il est ouvert au public pour des visites et sert aussi de lieu de spectacle.

Sur la place de la République, se côtoient l'Hôtel de Ville avec sa tour de l'Horloge, l'église Saint-Trophime et la fontaine à l'obélisque.
L'église Saint-Trophime
Le Guide du pèlerin, au XIIe siècle, ordonnait, dans cette ville, de « rendre visite au corps du bienheureux Trophime, confesseur ». « Et dans le cimetière de la même ville, y lisait-on encore, on doit chercher les reliques de l'évêque saint Honorat.» L'église Saint-Trophime, construite au XIIe siècle, est une très belle église romane provençale avec un magnifique portail qui rappelle celui de Saint-Gilles avec son Christ en majesté. Visitez le cloître, un ensemble très harmonieux, qui déploie deux galeries romanes et deux galeries gothiques. Le plus beau de Provence pour certains.

La fondation Vincent Van Gogh
Il s'agit d'un centre d'art contemporain, ayant investi un hôtel du XVe siècle érigé par une famille de marchands génois fuyant des troubles politiques. Une des façades arbore encore des créneaux, des faux mâchicoulis et des gargouilles pour donner une apparence défensive prisée par les propriétaires de l'époque. À l'opposé, créée pour l'ouverture de la Fondation en 2014, une verrière surmontée de panneaux de verres colorés joue avec la lumière chère à Van Gogh. Arles est la ville où il trouva l'illumination intérieure.

Le parc naturel de Camargue
Le parc naturel régional de Camargue mérite le détour même s'il n'est pas dans la ville. Tout d'abord pour sa grande biodiversité, flamants roses, chevaux, taureaux, oiseaux et autres animaux seront au rendez-vous. D'autre part il s'agit d'une grande surface protégée donc l'occasion de faire une bonne balade, guidée ou non. Pour aller plus loin découvrez notre article sur les gardiens de manades, ceux qui protègent les marais en Camargue.

L'hôtel de Chartrouse, vaste demeure du XIXe siècle
La quête des demeures élégantes a le mérite d'entraîner le visiteur curieux dans le quartier de la Roquette, dans l'ouest du centre-ville. Au bord du Rhône, cet ancien fief des pêcheurs charme par ses rues populaires. Rue de Chartrouse, l'hôtel particulier du même nom est le dernier édifice remarquable élevé à Arles par une famille de notables. Un portail monumental en arc de cercle ceint une vaste cour plantée d'arbres avec des pavillons décorés de corniches et inspirés des hôtels parisiens. La demeure appartenait au baron de Chartrouse, un noble érudit qui devint maire d'Arles en 1824.
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L'hôtel de Barrême
À l'abri du tumulte des terrasses de cafés de la place du Forum, les rues qui s'entrecroisent recèlent des trésors d'architecture : balustrades en fer forgé arborant les initiales des propriétaires, cour avec porche sur rue pour recevoir les carrosses, colonnes torses en encadrement de porte. Sur la façade de l'hôtel de Barrême, à l'angle de la rue Barrême et de la rue Frédéric-Mistral, un décor sculpté de lambrequins orne les allèges des fenêtres, il s'agit d'une tête d'indien (photo ci-dessus).

L'hôtel de Donines
Depuis 1981, l'hôtel de Donines appartient à François Debost, l'ancien adjoint délégué à la culture et au patrimoine de la ville. Le plafond peint à la française du salon d'apparat au premier étage « est le joyau de cette maison. Le bois a probablement été transporté par flottage sur le Rhône, depuis les Alpes ». La vue sur la ville depuis le toit terrasse où le soleil aveugle est superbe. Tel un phare sur une mer de tuiles, la tour de l'Horloge se dresse au milieu des toits. Érigée par les consuls de la ville au milieu du XVIe siècle pour affirmer leur puissance, elle est aussi d'inspiration classique.

L'hôtel de Vernon et son mobilier provençal
Propriété d'une famille d'antiquaires, les Dervieux, depuis quatre générations. Fenêtres cintrées, parfaitement ordonnancées, grande porte au décor mouluré avec des boiseries en noyer... L'ancien hôtel de la famille du Port qui compta plusieurs consuls et des chevaliers de Malte ne cache pas ses marques d'élégance. Cet hôtel sert de lieu d'exposition pour d'anciens meubles provençaux. Il est caractéristique du XVIIIe siècle, avec une cour intérieure, des salons d'apparat en enfilade, un boudoir, des gypseries sur les plafonds en plâtre et une ébénisterie sophistiquée en noyer blond. Buffets, commodes et armoires aux dimensions spectaculaires meublaient les hôtels particuliers.

Le LUMA
Frank Gehry signe les volutes d'acier de la tour de 56 mètres qui s'élève au-dessus des anciens ateliers de la SNCF du sud-est de la ville. Dans ce nouveau bâtiment et dans les friches industrielles rénovées, ouvrira en 2018 un complexe culturel expérimental : LUMA Arles. Maja Hoffmann, mécène et cohéritière des laboratoires suisses Roche, est à l'initiative de ce « centre interdisciplinaire dédié à la production d'expositions et d'idées, à la recherche, à l'éducation et aux archives. »