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10 choses à faire à Hyères

Par Florence Donnarel

Cité médiévale arrimée à la colline, haut lieu de l’avant-garde culturelle, station de villégiature au parfum XIXe, pépinière d’arbres exotiques, destination balnéaire et sanctuaire pour les oiseaux… Hyères-les-Palmiers a de nombreux visages à offrir, du Castéou à la presqu’île de Giens. Tour d’horizon.

La collégiale Saint-Paul

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La collégiale Saint-Paul à Hyères

C’est la plus ancienne des églises actuelles de la ville. De sa construction au XIIe siècle, elle a conservé des vestiges de style roman provençal avant d’être agrandie au XIVe siècle, dans un style gothique. Son narthex abrite 430 ex-voto, la plupart provenant du premier sanctuaire de Notre-Dame-de-Consolation. Composant l’une des plus grandes collections de Provence, ces tableaux figurent des scènes de la vie quotidienne exposées à une menace. Le plus ancien date de 1613, le plus récent des années 1990.

Le château

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Le château à Hyères, sur la colline du Castéou

De la puissante forteresse élevée par les seigneurs de Fos sur la colline du Castéou au XIe siècle, plus tard remaniée par Charles Ier d’Anjou, il reste les vestiges de trois enceintes successives, d’une citerne et de deux tours. Après les guerres de Religion, le château fut démantelé sur ordre de Louis XIII pour affirmer le pouvoir central. On vient y admirer la vue sur la rade d’Hyères et les îles avant de descendre dans la ville médiévale qui se développa à ses pieds.

Le castel Sainte-Claire

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Le castel Sainte-Claire à Hyères

On doit ce jardin remarquable truffé d’essences exotiques à Edith Wharton, une romancière américaine qui acquiert au début du XXe siècle le terrain et la bâtisse de style néoroman édifiée par Olivier Voutier, archéologue et officier de marine, découvreur de la Vénus de Milo. Sur des restanques en schiste, la jardinière en herbe rassemble des variétés subtropicales rares d’Amérique du Sud et d’Australie : une douzaine d’espèces de palmiers, des rythrines, des strelitzias… Un jardin à l’image d’Hyères qui deviendra, au XIXe siècle, un grand centre de culture du palmier.

Olbia

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Les ruines d'Olbia à Hyères

Face à la mer, des murets disposés selon un plan géométrique et quelques pins parasols. Certes, les ruines de cette forteresse antique ne sont pas monumentales mais la poésie du lieu et son histoire méritent le détour. Fondée par les Grecs de Massalia (Marseille) vers 325 avant J.-C., Olbia est intégrée à un réseau de sentinelles qui jalonnent la côte entre l’Espagne et l’Italie actuelles. Plus tard, les Romains aménagent le site en petite station de loisir. Un sentier sous-marin permet de découvrir les vestiges du quai romain et l’épave d’une tartane du XIXe siècle chargée de blocs de pierre.

Le double tombolo et la presqu'île de Giens

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La presqu'île de Giens à Hyères

Ancienne île, Giens est reliée au continent par un double cordon dunaire formé par l’accumulation d’alluvions provenant des rivières du Gapeau et du Roubaud. Cette formation quasi unique au monde enserre les salins des Pesquiers qui furent exploités jusqu’en 1995 avant de devenir un refuge pour l’avifaune. La presqu’île de Giens est un monde à part, avec un village lilliputien et deux petits ports de pêche aux pointus colorés, la Madrague au nord et Niel au sud. Un sentier du littoral permet de découvrir la nature sauvage de la pointe des Chevaliers, à l’ouest de la presqu’île.

Le Grand Hôtel des îles d'Or

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Le grand hôtel des îles d'Or à Hyères

Le premier et le plus luxueux palace d’Hyères est bâti en 1850 quand la ville s’affirme comme une destination de villégiature pour hivernants fortunés. Vanderbilt, Alexandre Dumas et Robert Louis Stevenson y séjournent. Son architecture néoclassique abrite alors une centaine de chambres, une salle à manger pour 200 personnes et de nombreux salons dominant un parc à la végétation exotique. Racheté en 1864 par l’industriel Alexis Godillot, un des maîtres d’œuvre de la ville moderne aux avenues bordées de palmiers, il sera équipé de bains dans les chambres. C’est désormais une copropriété privée.

Chapelle Notre-Dame-de-Consolation

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Chapelle Notre-Dame-de-Consolation à Hyères

Sous les pins de la colline de Costebelle, cette chapelle moderne se dresse depuis les années 1950 sur le site d’un sanctuaire du XIIe siècle soufflée par les bombardements allemands en 1944. Elle est l’œuvre de l’architecte hyérois Raymond Vaillant. L’histoire de la Vierge et d’Hyères est relatée dans les vitraux du maître verrier Gabriel Loire qui baignent de lumières colorées la nef ultra-dépouillée.  À l’extérieur, quelques gargouilles aux faces grimaçantes et de sobres sculptures en ciment brut coloré de Jean Lambert-Rucki ornent la façade et le campanile rectiligne.

La villa Noailles

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La villa Noailles à Hyères

Sur les hauteurs d’Hyères, ce paquebot immobile continue d’être un site d’avant-garde. En 1923, les mécènes Marie-Laure et Charles de Noailles sollicitent l’architecte Robert Mallet-Stevens pour leur bâtir une villa moderne, avec piscine couverte. Ils y convieront les artistes en vue : Cocteau, Dali, Man Ray… La structure même de la villa est un décor, habillé de plafonds en pavés de verre et d’horloges. Aujourd’hui centre d’art contemporain d’intérêt national, la Villa Noailles programme des expositions toute l’année et, en été, la Design Parade, un festival pointu sur cet art appliqué.

Rue des Porches

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la rue des Porches à Hyères

Dans la partie sud-est du vieux Hyères, elle tire son nom de la construction de maisons à voûtes appuyées sur l’enceinte fortifiée de la ville au XVIIe siècle. Quatre édifices enjambent ainsi la voie publique et façonnent un passage couvert à l’abri de la chaleur. Raphaël de Bologne, évêque de Digne, fut l’un des premiers propriétaires de ces hautes demeures qui confèrent à cette rue une ambiance toute particulière.

La place Massillon

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La place Massillon à Hyères

La chapelle Saint-Blaise, ou tour des Templiers, dernier témoin de la commanderie templière réalisée au XIIe siècle, veille sur la place Massillon. Les terrasses de cafés aux tentes colorées et les commerces animent aujourd’hui cette place aux bâtisses ocre, centre névralgique de cette cité médiévale aux rues pentues. On y accède par la porte Massillon (ou porte de la Rade), une des principales entrées percées dans les fortifications de la ville. La chapelle Saint-Blaise est désormais un centre d’exposition.