Inscrivez-vous à la newsletter hebdomadaire
Reportages, photos, bons plans: partez à la découverte des régions françaises avec notre newsletter !
Votre email pour recevoir vos newsletters :
Laisser ce champ vide
Les informations vous concernant sont destinées à l'envoi des newsletters afin de vous fournir ses services, des informations personnalisées et des conseils pratiques. Elles sont conservées pendant une durée de trois ans à compter du dernier contact. Ces informations pourront faire l’objet d’une prise de décision automatisée visant à évaluer vos préférences ou centres d’intérêts personnels. Conformément à la loi française « Informatique et Libertés » n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée et au Règlement Européen 2016/679, vous pouvez demander à accéder aux informations qui vous concernent, pour les faire rectifier, modifier, ou supprimer, pour vous opposer à leur traitement par mail à dpo@uni-medias.com ou par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris, ou pour demander leur portabilité, en écrivant par courrier à l'adresse suivante : Uni-médias, à l'attention du DPO, 22 rue Letellier - 75015 - Paris ou par mail à dpo@uni-medias.com. Vous pouvez également définir les conditions d'utilisation, de conservation et de communication de vos données à caractère personnel en cas de décès. Pour toute demande relative à vos données personnelles, vous pouvez contacter le délégué à la protection des données à l’adresse mail suivante : dpo@uni-medias.com, ou introduire une réclamation auprès de la Commission Nationale Informatique et Libertés.

Fécamp : l'extravagant palais de la Bénédictine

Par Hugues Dérouard

dt158_fecamp_palais_benedictine_br.jpg
Le palais de la Bénédicitne à Fécamp

L’antre secrète du
« palais abbatial » de la Bénédictine : la salle de distillation où de colossaux alambics en cuivre réussissent une alchimie qui trouverait ses racines auprès d’un bénédictin vénitien, nommé Vincelli, en 1510. La suite de l’histoire – la redécouverte de la recette au XIXe siècle par le négociant en vins et spiritueux, industriel et collectionneur d’art ancien Alexandre Le Grand – entretient la légende...

De la chapelle Notre-Dame-de-Salut, sur la falaise Nord, on apprécie Fécamp dans son ensemble. Les bateaux de pêche sont désormais moins nombreux que les bateaux de plaisance, mais la ville a gardé une âme maritime incontestable, souvenir de l’époque des grandes pêches au large du Canada. Car l’ancienne résidence des ducs de Normandie était, au XIXe siècle, la capitale des terre-neuvas.

La ville compte deux joyaux : l’imposante abbatiale de la Trinité, aux influences romanes et gothiques, et, surtout, le palais de la Bénédictine, une incroyable folie architecturale. Tout remonte à 1863 quand Alexandre Le Grand, un industriel et négociant en vins, aurait, selon la légende, retrouvé dans un grimoire la formule secrète d’un élixir mis au point au début du XVIe siècle par un moine bénédictin de Fécamp. Pour confectionner et promouvoir sa liqueur, il se fait construire, après un incendie des bâtiments en 1888, un extravagant palais-usine aux allures gothiques et Renaissance, signé Camille Albert, émule de Viollet-le-Duc. Au cours de la visite, ne manquez pas d’assister, dans les caves, à la distillation de la célèbre liqueur constituée de pas moins de 27 plantes et épices.