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C’est à Jules Verne que l’on doit, dit-on, dans ses carnets de voyage, l’expression « Périgord vert », désignant cette région de grasses prairies et de collines boisées ondulant jusqu’aux franges du Limousin. Plus secret, plus intimiste que le reste de la Dordogne, il réserve de belles surprises à qui sait les apprécier.
Un vieux pont enjambant la Côle, un élégant château Renaissance, un prieuré augustinien... Comment ne pas tomber immédiatement « en amour » pour ce tranquille bourg de carte postale, comme posé au milieu de la campagne ? Arpenter les ruelles pavées de galets de Saint-Jean-de-Côle, c’est admirer un ensemble incroyablement préservé : des maisons médiévales, à colombages et coiffées de tuiles brunes comme dans la pittoresque rue du Fond-du-Bourg, des fleurs accrochées aux galeries, une ambiance champêtre, autour du vieux pont à avant-becs qui surplombe la rivière. C’est un endroit où le temps ne semble pas avoir de prise, à 20 kilomètres à peine à l’ouest de Brantôme. « C’est simple, si un enfant avait voulu dessiner un village, il ne s’y serait pas pris autrement ! », sourit Régis, qui y a acquis une maison suspendue au-dessus de la Côle. Pas de boutiques de souvenirs, à peine quelques touristes, malgré son label « Plus beaux villages de France ». Bref, le genre d’endroit que l’on savoure en terrasse du seul café offrant la vue sur la grand-place. Le tableau est saisissant : on ne sait où poser le regard tant les monuments sont nombreux.
Il y a le château – privé – de la Marthonie et sa puissante tour carrée à mâchicoulis. Cet imposant édifice d’allure médiévale, reconstruit au XVe siècle après la guerre de Cent Ans, trône au cœur du village. Ce château, auquel a été ajoutée au XVIIe siècle une aile à arcades, veille sur l’église Saint-Jean-Baptiste, de style romano-byzantin, en granit, coiffée d’une coupole et prolongée par une longue halle. Derrière l’église se niche un prieuré augustinien qui semble être à l’origine du développement du village au XIe siècle. Il a été, lui aussi, reconstruit à partir du XVe siècle et a conservé une partie de son cloître. Un havre de paix, donnant sur les bords de la Côle et la nature, toute proche. Le village voisin de Villars ne joue pas les stars non plus et pourtant, il s’enorgueillit de pas moins de trois monuments parmi les plus emblématiques du nord de la Dordogne. On dirait même qu’il cherche à dissimuler ses bijoux.
La grotte de Villars, une des plus belles du Périgord
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Au lieu-dit le Cluzeau, à Villars, quelques marches sous terre et nous voici dans l’une des plus belles grottes du Périgord. L’émerveillement est immédiat, devant ses concrétions remarquablement mises en lumière. Stalactites, stalagmites, gours, draperies, « salle des cierges »... Découverte en 1953, cette cavité géologique a la particularité de présenter un ensemble de peintures préhistoriques, datées du Magdalénien (environ - 17 000 ans). « Elles ont été réalisées avec de l’oxyde de manganèse et de la graisse animale, décrit notre guide, torche à la main, les écoulements permanents de calcite leur donnent parfois une couleur bleutée. » Parmi les chefs-d’œuvre de la grotte de Villars, un « petit cheval bleu » ou la rarissime représentation d’un homme faisant face, les bras levés, à un bison. Sur les 13 kilomètres de galeries connues, seuls 600 mètres sont accessibles au public.
Le château de Puyguilhem, merveille de la Renaissance
Il y a, bien dissimulée dans un écrin de verdure, le château de Puyguilhem, dont la silhouette blanche Renaissance qui surgit, splendide, au bout d’une longue allée de tilleuls, semble sortie de la vallée de la Loire. Propriété de l’État depuis 1939, il a été construit au tout début du XVIe siècle pour Mondot de La Marthonie, un noble proche de la cour de François Ier, premier président du Parlement de Paris. Lucarnes hérissées de pinacles, fenêtres à meneaux... L'édifice est composé d'un corps de logis protégé d'une grosse tour ronde adossée à une tourelle d'escalier. Il a été abandonné et pillé au XIXe siècle. L'État, qui l'a acquis en 1939, a chargé l'architecte Yves-Maris Froidevaux de sa réhabilitation.
Une abbaye en ruines, perdue entre champs et forêts
L’intérieur séduit aussi par son mobilier et sa décoration raffinée et ses cheminées, notamment celle de la grande salle, sculptée de reliefs représentant six des travaux d’Hercule. Et à deux pas du château, au creux d’un vallon, perdues entre champs et forêts, se blottissent les spectaculaires ruines d’une abbaye fondée au milieu du XIIe siècle avant d’être rapidement rattachée à l’abbaye cistercienne de Notre-Dame-de-Ré. L’émotion, en découvrant ses fantomatiques murs ouvrant sur le vide, dans un endroit aussi isolé, baigné de silence, est immense. Mutilée durant la guerre de Religion, laissée telle quelle, l’abbaye constitue l’un des rares exemples d’architecture cistercienne mâtinée d’influence romane périgourdine.
Pour dénicher de pures pépites, direction ouest, à Jumilhac-le-Grand, au bord de l’Isle. Les pieds dans l’eau, de petites silhouettes courbées s’agitent au milieu de la rivière. Enfants et adultes pataugent en secouant leur tamis, le regard concentré. Les yeux d’un gamin brillent soudainement : au fond de son bâtée (récipient en forme de chapeau chinois), étincellent quelques microscopiques paillettes dorées. Une découverte confirmée par Philippe Roubinet, le maître de stage. Ancien expert géologique, cet orpailleur professionnel ne passe pas son temps au Brésil ou en Guyane, mais explore inlassablement les rivières du Haut Périgord, tout en partageant sa passion avec le public. « Peu le savent, mais la formation géologique du territoire fait qu’il est très riche en minerai, notamment dans ses rivières. Le pays de Jumilhac et de Saint Yrieix-la-Perche est un haut lieu historique de l’exploitation aurifère. Les Gaulois ont exploité ici les filons d’or pour fabriquer de la monnaie, des bijoux... Et il y a encore une dizaine d’années, il y avait des mines ici ! » Lui-même a rejoint en 1983 les Mines du Bourneix au Chalard : deux tonnes d’or y ont été extraites chaque année, jusqu’à leur fermeture en 2002. « Tout au long de ces années, j’ai appris à comprendre que nos rivières cachaient mille trésors : paillettes d’or, minéraux, saphir ou grenats, ces petites pierres roses aux allures de rubis. »
Les espèces protégées du parc naturel du Périgord-Limousin
À La Rochebeaucourt-et-Argentine, aux portes des Charentes, surgit un paysage calcaire de causse qui détonne totalement dans cette région verdoyante ! On appelle ce petit paradis naturel le « plateau d’Argentine » – son nom fait vraisemblablement référence à la présence de roches argentifères. Agent du parc naturel régional du Périgord-Limousin, chargé de la valorisation du site, Cédric Devilleger nous accompagne sur un sentier d’interprétation de 5 kilomètres, qui, en 2 h 30, permet d’avoir un aperçu de ce plateau d’une centaine d’hectares, culminant à 143 mètres. L’atmosphère y est quasi méridionale, parfois lunaire, avec cette pierre blanche aveuglante les jours de soleil. Sous nos yeux, un paysage tapissé de pelouses rases, sèches, d’arbustes épineux, de genévriers, s’étend à perte de vue. Monotone ? « Les sols de ce plateau calcaire perméable, très sec et aux sols caillouteux sont pauvres en éléments organiques, peu fertiles pour l’agriculture, mais c’est un endroit très riche en biodiversité. S’y est développée une étonnante variété d’espèces, que l’on ne retrouve nulle part ailleurs dans la région », explique en marchant Cédric Devilleger. Pas moins de 340 espèces végétales à fleurs ont été recensées sur le plateau, de nombreuses graminées capables de s’adapter aux milieux arides. Et notre guide de nous montrer des espèces protégées : de rarissimes orchidées, des tulipes sauvages, la sabline des chaumes... Toute cette flore attire également une faune singulière – des dizaines de papillons, des serpents comme la coronelle girondine, des insectes, des alouettes... Alors que nous déambulons, l'agent du parc pointe du doigt un lézard ocellé long d'une soixantaine de centimètres. "C'est une espèce d'ordinaire plus habituée à la douceur méditerranéenne ou aux dunes de l'Atlantique !" Paradis pour les amateurs de nature, ce paysage n'en est pas moins pas du tout naturel. "Ce plateau a été défriché, modelé par les hommes - pour exploiter son bois, pour faire paître des animaux... Si la nature reprend ses droits, c'est la forêt qui revient. Tout l'enjeu consiste justement à maintenir ce milieu ouvert. Débroussaillage, bûcheronnage, pâturage... Entretenir ce territoire, c'est du jardinage !", détaille Cédric Devilleger.
Les fines lames de Nontron
La capitale du Haut Périgord est renommée depuis le XVIIe siècle au moins pour sa tradition coutelière. Sur les hauteurs de Nontron, trône un bâtiment moderne en forme de cube. À l’intérieur, une vingtaine d’artisans fabriquent le fameux couteau de Nontron. Un manche en buis très travaillé terminé en sabot, une lame en acier inoxydable... Rustique et élégant, il daterait au moins du XVe siècle. « Un bon couteau ne naît pas n’importe où, note Thierry Moisset, gérant de la coutellerie. Les lames du Nontron étaient trempées dans les eaux froides et pures du Bandiat et utilisaient le minerai de fer local exploité depuis les temps préhistoriques. La présence de nombreuses forges gauloises en atteste, et les historiens rapportent que l’épée de Charles VII aurait été conçue et fabriquée à Nontron ! » C’est au milieu du XVIIe siècle que cet artisanat se développe grâce à l’implantation de Guillaume Legrand, un maître coutelier venu de Paris. La coutellerie connaîtra son âge d’or au XIXe siècle. Acquise par les forges de Laguiole en 1992, la Coutellerie Nontronnaise poursuit son savoir-faire, de façon traditionnelle, tout en se développant, notamment dans les arts de la table, et l’utilisation de matières nouvelles : le frêne, le genévrier ou l’ébène. Quelque 65 000 couteaux sont produits chaque année à Nontron.