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Au nord de la Dordogne, Brantôme, petite cité de 2200 habitants est, telle une île, harmonieusement blottie dans les bras de la Dronne. La "Venise du Périgord", pimpante et romantique, célèbre pour son abbaye, garde aussi quelques mystères...
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Brantôme dévoile tout son caractère : dans un écrin de verdure, cette bastide édifiée sur une île en forme de coeur se love amoureusement entre les deux bras de la Dronne
Début 2014, Brantôme accueillait le maire de Venise, Giorgio Orsoni. De passage dans la région, il tenait absolument à faire un détour pour découvrir l’homologue périgourdine de la cité des Doges, que l’on surnomme « la Venise du Périgord » – l’expression est attribuée au président de la République Raymond Poincaré en visite officielle dans la ville en 1913. « Il a été très charmé en découvrant sa petite sœur cadette ! », se félicite Fabrice Dubuisson, de l’office de tourisme. « Moi, je pense qu’on devrait plutôt appeler Venise, la Brantôme d’Italie », se gondole Jean, un Brantômais pur sucre.
Brantôme, "la plus ravissante et la plus féerique petite ville du Périgord"
Aux beaux jours, quand les bateaux promènent les touristes sur la Dronne, Brantôme prend plus encore des airs vénitiens ! Comme la ville italienne, la cité périgourdine a d’ailleurs ses joutes nautiques, chaque vendredi soir en été. Les rouges et les bleus s’affrontent pour un spectacle insolite sur la rivière, au pied de l’abbaye. Pour parfaire la comparaison, il faudrait encore évoquer la touche Renaissance italienne impulsée dans la cité au XVIe siècle par les abbés commendataires Pierre de Mareuil et Pierre de Bourdeille. Voyez le très romantique jardin des Moines, jalonné de reposoirs raffinés ! Toute proportion gardée avec la célèbre cité lacustre, Brantôme, 2 200 habitants, fascine, ne serait-ce que par sa configuration singulière. Il faudrait survoler la région en avion pour se rendre compte que le cœur du bourg est littéralement enserré par les eaux de la Dronne : cette ville-île n’est reliée au« continent » que par cinq ponts et passerelles !« En fait, Brantôme est devenue une île au Moyen Âge lorsqu’un canal détournant la Dronne a été creusé dans le but de protéger la cité. Ce bras de rivière servait de défense naturelle ! », rappelle Fabrice Dubuisson.
En découvrant Brantôme aujourd’hui, impossible de ne pas succomber à son charme, avec ses maisons à galerie et volets couleur bleu ciel qui tranchent avec l’orangé des tuiles, quasiment les pieds dans l’eau. Impossible de résister à ses jardins léchant la rivière, ses guinguettes chics, ses marchés colorés, et son cœur de ville présentant de belles maisons Renaissance, comme dans la rue Joussan. « Il arrive que la nature et l’homme collaborent pour composer un chef-d’œuvre. C’est le cas de Brantôme, la plus ravissante et la plus féerique petite ville du Périgord », assurait l’écrivain André Maurois.
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Joutes nautiques sur la Dronne : les deux équipes défilent devant l'abbaye
Des moines troglodytes et une abbaye au bord de la Dronne
Les premiers hommes qui s’établirent ici furent vraisemblablement des moines, qui y bâtirent une abbaye blottie contre les falaises, au bord de la Dronne. Détruite par les Normands, elle sera reconstruite au XIe siècle. De cette époque date le clocher qui est isolé de l’église – il passe pour être le plus ancien campanile de France. Quant aux bâtiments conventuels, ils ont été remaniés au XVIIe siècle. Le dortoir des moines, à l’étage, est exceptionnel, avec sa charpente en carène.
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Blottis contre les falaises, les bâtiments conventuels (XVIIIe siècle) de l'abbaye Saint-Pierre abritent aujourd'hui la mairie et deux musées. À droite, l'ancienne église Notre-Dame
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Sur les traces de Pierre Bourdeille
Militaire proche de la cour, Pierre de Bourdeille (1538- 1614), alias Brantôme, fut l’abbé commendataire de l’abbaye de Brantôme. Une chute de cheval le contraint à rester immobilisé. Il rédigera alors des chroniques acides sur les courtisans, dont le célèbre Vie des dames galantes. Outre l’abbaye de Brantôme, vous visiterez le château qu’il se fit bâtir à Saint-Crépin-de-Richemont, à quelques encablures de Brantôme. Cet édifice mi-gothique mi-Renaissance, qui se découvre au bout d’une longue allée d’arbres, a conservé intact la chambre de l’écrivain, ornée de boiseries. Vous pouvez prolonger votre circuit jusqu’au village de Bourdeilles, avec son magnifique château des XIIIe et XVIe siècles.
Dans les falaises de Brantôme, la grotte du jugement dernier
Derrière une façade si pimpante, Brantôme cache dans ses falaises bien des mystères... Les cavités naturelles furent occupées dès le VIIIe siècle par les premiers moines bénédictins. Ils creusèrent ensuite au fil des siècles de nouvelles galeries, s’en servant comme abris ou entrepôts. On y découvre aujourd’hui des pigeonniers, incrustés dans la falaise, un moulin, une fontaine aux eaux réputées miraculeuses. Mais le lieu le plus saisissant demeure la grotte dite du Jugement dernier, dans laquelle sont sculptés deux bas-reliefs monumentaux. Si celui qui occupe la paroi de droite s’analyse aisément - une Crucifixion qui daterait du XVIIe siècle - , celui du mur central, haut de 5 mètres, demeure une énigme. Un personnage grossièrement esquissé, aux allures de Christ en majesté, trône au-dessus de la Mort, encadrée d'anges sonnant de la trompette. Est-ce un triomphe de la Mort ? " Sans doute inachevé, le bas-relief aurait été exécuté au XVe ou au XVIe siècle, estime Fabrice Dubuisson. On ne sait qui l'a sculpté. Ce que l'on peut supposer, c'est que les moines bénédictins suivaient un ordre contemplatif, et qu'ils ont donc bâti un lieu de prière dans cet univers si singulier, comme coupé du monde.
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La grotte du jugement dernier est ornée de deux bas-reliefs. Ici, l'énigmatique Triomphe de la Mort