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Entre Nice et Menton, les anciens chemins des douaniers se glissent entre de somptueuses villas et criques sauvages et dévoilent les plus beaux caps de la Riviera : cap Ferrat, cap Martin, cap d'Ail.
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1. Balade au Cap Ferrat : exubérante végétation et luxueuses villas
C’est un éden de 250 hectares. Une exubérante végétation protège de luxueuses villas dont certaines se visitent. Alors, offrez-vous un grand bol d’air en suivant notre itinéraire sur le sentier du littoral.
Infos pratiques
Vous n’êtes pas un grand marcheur ? Choisissez le tour de la pointe Saint-Hospice. Garez votre voiture sur le parking du port. Direction la plage Paloma par l’avenue Mermoz. Au 21, derrière une entrée crénelée se cache le château Saint-Jean, de style néogothique vénitien, qui appartenait en 1909 à une princesse hongroise. Descendez quelques marches et vous êtes sur le sentier aménagé en bord de mer.
Face à vous l’anse de la Scaletta et, sur sa gauche, émergeant des toits du village de Saint-Jean, une bâtisse de forme circulaire, la Vigie, construite en 1898 pour un industriel lyonnais. À côté se dresse la villa Maryland,spectaculaire avec son magnifique patio-cloître surmonté d’une terrasse dotée de colonnes de marbre rouge : la propriété de Paul Allen, cofondateur de Microsoft, a été très médiatisée lors de la venue du couple Jolie-Pitt sur la côte.
À Saint-Jean-Cap-Ferrat, la pointe Saint-Hospice et la plage des Fossettes. Cette avancée dans la mer a pris le nom de l’ermite qui, au VIe siècle, vivait dans la tour à signaux. Aujourd’hui, une chapelle lui rend hommage à côté d’une immense Vierge en bronze (de 1904).
Poursuivez jusqu’à la pointe de Saint- Hospice, qui offre une belle vue sur Monaco. Le chemin frôle les rochers rongés par le sel et les embruns. Leurs anfractuosités abritent criste marine et anthyllis, que vous apprendrez à reconnaître en lisant les panneaux signalétiques. Bifurquez sur la droite, traverse Edmond-Davis, vers la chapelle Saint-Hospice élevée à l’endroit où vécut au VIe siècle l’ermite Hospitius. Elle est dominée par une vierge noire en bronze de 11,40 mètres de hauteur, impressionnant ex-voto. À côté, le cimetière belge abrite les tombes des victimes de la Première Guerre mondiales décédées à la villa Les Cèdres,alors propriété du roi Léopold II transformée en hôpital militaire. Revenez sur le sentier et terminez votre promenade en longeant l’anse des Fossettes jusqu’au jardin de la Paix. Puis rejoignez le centre par l’avenue Vignon également bordée de demeures cossues.
Si une balade complémentaire vous tente, gagnez la mairie d’où part la promenade Maurice-Rouvier. Entièrement goudronnée, elle est jalonnée de magnifiques propriétés privées, telle la villa Lo Scoglietto.Ce palazzo rose bonbon, jadis habité par David Niven, s’ouvre sur la place qui porte son nom.
Envie d’indiscrétions sur le mode de vie de la Belle Époque ?
La villa Ephrussi de Rothschild, appartient à l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, comme la toute proche villa Kérylos. Elle compte neuf jardins thématiques remarquables. Celui-ci, à la française, a été conçu par Achille Duchêne, le paysagiste surnommé « le prince des jardins ».
Tournez à gauche dans la traverse (vous pouvez aussi vous y rendre en voiture par l’avenue Séméria). Cap sur la villa de la baronne Ephrussi, née Béatrice de Rothschild. Mi-château hispano-mauresque, mi-palais vénitien, cette extravagante folie est ancrée sur un promontoire de 7 hectares, d’où l’on voit la mer de tous côtés. L’intérieur raffiné, avec porcelaines, œuvres d’art et mobilier rare, laisse imaginer les brillantes réceptions d’antan. Les neuf jardins à thème font le bonheur des botanistes. L’Institut de France, qui veille désormais sur ces merveilles, programme toutes les 20 minutes des jeux d’eau en musique. Presque Versailles !
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La villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer, figure parmi les demeures les plus fantastiques qui soient car tout y évoque la Grèce antique. Bâtie de 1902 à 1908 pour l’helléniste Théodore Reinach par son ami architecte Emmanuel Pontremoli. Sa visite, possible toute l’année, est un voyage en soi.
Et l’Antiquité ? Revenez promenade Rouvier jusqu’à Beaulieu. En 25 minutes, vous atteignez la villa Kérylos,qui appartenait à Théodore Reinach, le cousin de la baronne. Une fastueuse reconstitution pour plonger dans la Grèce de Périclès. À l’heure où les derniers rayons du soleil enflamment le cap, asseyez-vous sur un banc dans le jardin qui surplombe la mer et savourez l’ambiance hellénique.
2. Balade au cap Martin : la grosse tortue verte
Imposante langue de terre de 70 hectares que la princesse Eugénie qualifiait de grosse tortue verte, le cap Martin, le plus proche de Menton, n’abrite pas que des villas Belle Époque. Sur cette côte sauvage, un vent de modernité a soufflé dès 1930. Les bâtisses à l’architecture expérimentale constituaient un lieu de rencontre pour les artistes d’avant-garde.
À Roquebrune Cap-Martin, on aperçoit Monaco, au fond, depuis la promenade Le Corbusier.
Infos pratiques
C’est au niveau de l'anse de Cabbé que débute votre balade. Garez-vous au parking de la gare et partez sur la promenade Le Corbusier qui surplombe la plage de la Buse, au large de laquelle l’architecte-urbaniste s’est noyé en août 1965.
« J’habite un château sur la Côte d’Azur qui fait 3,66 mètres par 3,66 mètres »
aimait dire Le Corbusier, évoquant son sommaire cabanon en rondins face à l’anse de Cabbé.
En contrebas, un parc luxuriant entoure la Casa del Mare où vécut Silvana Mangano. Très vite, le sentier, semblable à une passerelle, longe la voie ferrée. Sans grand intérêt. Persévérez. Laissez à gauche le sentier Massolin, il mène au centre de Roquebrune. Quelques mètres plus loin, vous remarquez un parallélépipède de béton : la villa de la designer irlandaise Eileen Gray. Abandonnée depuis 1982, squattée, pillée, ce monument de l’architecture moderne a été sauvé in extremis par la commune et le Conservatoire du littoral. Mais son histoire est liée à celle du cabanon voisin qui attend votre visite.
1- Pour rappeler combien l’architecte Le Corbusier, alias Charles Edouard Jeanneret, aimait le cap Martin et pour commémorer le quarantième anniversaire de sa mort en ces lieux, un buste signé Somazzi est installé près de la plage de la Buse depuis 2005. 2 - Dans la villa E-1027, Odile Hubert restaure les fresques de Le Corbusier.
Tout commence en 1926, lorsqu’Eileen construit, avec son ami l’architecte roumain Jean Badovici, une maison de vacances, nommée E-1027. Cloisons légères, fenêtres horizontales, mobilier fixe : une réalisation minimaliste que Le Corbusier loue l’été 1938. Il s’autorise à y peindre huit fresques sans l’accord d’Eileen, qui considère ce geste comme un acte de vandalisme (les peintures sont pourtant passées à la postérité : la restauratrice Odile Hubert s’emploie à les rénover). En 1949, Le Corbusier se lie d’amitié avec Thomas Rebutato, qui vient d’ouvrir une guinguette, l’Étoile de Mer. L’urbaniste dessine et finance les cinq fameuses Unités de camping, que Thomas va louer. En échange, celui-ci lui a cédé une parcelle pour bâtir son cabanon en rondins. Un univers de 15 m2 géométriquement très élaboré qui se visite.
À hauteur de Roquebrune, le sentier des douaniers est bétonné à hauteur de la ligne SNCF, mais il reste intéressant.
Poursuivez en direction du Cap, en profitant des beaux points de vue sur les criques sauvages. Vous cheminez entre les rochers érodés par les vagues et les murs des belles propriétés. Telles la villa Torre Clementina (voir l'encadré) ou encore la villa Cyrnos bâtie en 1892 pour l’impératrice Eugénie par Hans Tersling. L’architecte danois est également le promoteur du Grand Hôtel du Cap, aujourd’hui résidence de luxe. Alentour flotte le souvenir de Claude Monet, qui en janvier 1884 est venu quotidiennement planter son chevalet sur ce cap, fasciné par la lumière, Menton en toile de fond. Laissez-vous séduire par la beauté du paysage avant d’achever votre balade au bord de l’eau avenue Churchill. À deux pas, à la gare de Carnolès, un train vous ramènera en 3 minutes à votre point de départ.
Fantasque villa Torre Clementina
Sur les façades, la rustique brique rouge joue avec la pierre blanche sculptée et le marbre pour façonner un surprenant style romano-gothique, agrémenté de touches mauresques et byzantines. Ce décor ressemble à sa propriétaire, la romancière Ernesta Stern, qui dès 1905 y organisait des fêtes ésotériques. D’ailleurs, cet étrange environne- ment servit de décor à René Clément pour le tournage du film Les Félins. Le parc est parcouru d’allées taillées dans le roc, jalonnées de vestiges antiques, de fontaines, d’escaliers d’eau, égayées de myriades de fleurs et de plantes rares. Depuis 25 ans, en véritable artiste, José, jardinier, veille sur ce bijou végétal.
3. Balade au cap d'Ail : flore rare et balcons sur la mer
Intégré à la commune de La Turbie, dont il était la façade maritime jusqu’en 1908, le cap d’Ail, enserré entre Monaco et Èze-sur-Mer, possède un intéressant patrimoine Belle Époque. Découvrez-le depuis le sentier du littoral qui offre en prime des roches volcaniques et une flore méditerranéenne rare.
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Sur cette portion du sentier du littoral à hauteur de la pointe des Douaniers, un vis-à-vis de rêve avec la Méditerranée.
Infos pratiques
Point de départ, la plage de la Mala, qui porte le prénom d’une danseuse, amie du dernier tsar de Russie ; le couple aimait se promener sur la grève baignée par une eau transparente. Vous y parviendrez en une quinzaine de minutes depuis le parking Beaverbrook, proche de l’office de tourisme de La Turbie, par l’avenue Charles-Blanc. Au numéro 8, un panneau vous invite à admirer deux oriels sur cul-de-lampe, sorte de bow-windows adossés aux angles. C’est la villa Lumière,qui a appartenu aux inventeurs du cinéma. Bifurquez à droite dans l’allée Mala et gagnez par une volée d’escaliers la plage de sable fin et de petits galets. À la belle saison, deux restaurants installent tables et transats dans ce décor paradisiaque. Vous êtes au pied de la falaise qui accueillit les premières opérations immobilières. D’ailleurs, l’ancien hôtel Éden, transformé en appartements, surplombe le départ du sentier.
Souvenirs d'un volcan préhistorique
Après quelques mètres sur un chemin de béton, vous attaquez la partie la plus escarpée et la plus spectaculaire. Accrochés à la falaise, les escaliers, munis de rambardes, semblent suspendus au-dessus des flots, face à la lumineuse baie de Saint- Laurent. À la pointe du cap Mala, vous passez devant un pastiche d’arc antique intégré à un mur d’enceinte, d’où émerge une demeure blanche d’inspiration classique. La villa Les Roches fut la propriété du comte d’Orgeix. Finis les escaliers. Vos mollets vont apprécier les trois prochains kilomètres, plats, ponctués de tables, de bancs, de fontaines et de 52 panneaux d’interprétation. Prenez le temps de les consulter pour être incollable sur la flore et la géologie locales. Arrêtez-vous devant une inattendue carrière de meules de pierre datée du haut Moyen Âge. Elle montre encore une vingtaine d’empreintes de meules. Et voilà la blanche villa Les Funambulesclôturée par un mur de soutènement surmonté d’une balustrade ; ici vécurent Sacha Guitry et Lana Marconi. Avant d’aborder les quelques marches qui évitent le contournement du cap Rognoso, surgit une imposante bâtisse coiffée de tuiles, The Rock,où Greta Garbo passait ses vacances. Puis le sentier s’élargit jusqu’à la pointe des Douaniers. Là, des tufs volcaniques, uniques sur les côtes du département, témoignent d’une intense activité sous-marine il y a 20 millions d’années. Sur la grise andésite fleurissent les statices, une sorte de lavande de mer. C’est un endroit bien agréable pour faire une pause-baignade ou laisser les enfants profiter de l’aire de jeux aménagée.
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Le cap Rognoso, sur la commune du Cap-d’Ail. se situe entre le cap Mala et la pointe des Douaniers, à son extrémité, la villa The Rock.
La dernière partie du parcours longe une propriété noyée sous les arbres, la villa Capponcina.Après la Seconde Guerre mondiale, son propriétaire, Lord Beaverbrook, ancien ministre de l’Armement, y reçut à plusieurs reprises Winston Churchill. Terme de cette balade qui multiplie balcons et belvédères sur la Grande Bleue : la plage Marquet aux nombreuses activités nautiques, à deux pas de la frontière monégasque. Vous pouvez revenir à pied dans le centre-ville en une vingtaine de minutes par une succession de chemins et d’escaliers, ou prendre un autobus qui remonte l’avenue du 3-Septembre jusqu’à l’arrêt Beaverbrook.