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Si Nantes m'était conté

Le passage Pommeraye, splendide galerie marchande inaugurée en 1843, mène au très chic quartier Graslin. Le passage Pommeraye, splendide galerie marchande inaugurée en 1843, mène au très chic quartier Graslin. - © Bertrand Rieger / Détours en France

Publié le par Pascale Desclos

À soixante kilomètres de la côte Atlantique, la Loire, large et présente, y façonne les paysages urbains. Du château-musée des ducs aux architectures modernes de son île, la cité nantaise nous embarque sur un immense plateau de jeu. Parcours ludique pour remonter le temps au fil de ses « quartiers », du moyen âge au XXIe siècle.

Des ponts et passerelles, des îles, des bateaux, des quais, des chemins herbus se faufilant sur les berges... Nantes est une ville d’eau. Grandie au fond de l’estuaire de la Loire, à 60 kilomètres de l’océan et à la confluence avec l’Erdre, la cité antique des Namnètes fut d’abord le dernier point de franchissement du fleuve avant l’océan. Une ville-gué, où d’île en île, à l’aide de pieux plantés en travers du courant, on pouvait traverser presque à pied sec les deux kilomètres que formaient les cinq anciens bras de la Loire. Plus de deux mille ans plus tard, la métropole s’est affranchie des humeurs de son fleuve. Pourtant, l’eau rythme encore son histoire, sa lumière et sa vie quotidienne. 

Entre fleuve et rivière, à l’abri de ses remparts, Nantes s’est longtemps résumé au quartier du Bouffay où se dresse encore aujourd’hui son château, sa cathédrale. C’est à la porte Saint-Pierre, sur la place Maréchal-Foch, que l’on retrouve ce matin l’historienne Anna Schwarzbard. Là, sur les anciennes rives de l’Erdre, un jardin archéologique dévoile les vestiges d’un cimetière antique, de la muraille médiévale de la ville et de l’enceinte du XVIIe siècle, « un showroom de l’histoire de Nantes », s’amuse notre guide. Clin d’œil au bestiaire moyenâgeux, la statue d’un castor à queue de poisson de l’artiste Laurent Le Deunff semble prête à s’élancer dans l’eau. Rebâtie au XVe siècle sur des édifices plus anciens, la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, joyau de l’art gothique flamboyant, dresse ses tours à deux pas. Sur son côté sud, le jardin de la Psallette dissimule un ravissant manoir orné d’une porte sculptée, de fenêtres à meneaux et d’une tourelle. « C’est ici que le vice-chancelier du duc de Bretagne tenait ses audiences », dit Anna en nous entraînant par le bel escalier à vis jusqu’à un appartement privé. « Cette bâtisse est l’unique vestige des hôtels urbains et des maisons à pans de bois qui se serraient au Moyen Âge entre la cathédrale et le château. Tout le reste a été détruit au fil des incendies puis des travaux qui ont aéré la ville, au XIX e siècle. »

Plongée dans le quartier du Bouffay à la découverte du Vieux Nantes moyenâgeux.
Plongée dans le quartier du Bouffay à la découverte du Vieux Nantes moyenâgeux. © Bertrand Rieger / Détours en France
Rue de la Juiverie, une jolie maisonnée à pans de bois du xve siècle témoigne de cette époque. Idem pour le manoir gothique de la Psallette, belle bâtisse en tuffeau et granit nichée au pied de la cathédrale.
Rue de la Juiverie, une jolie maisonnée à pans de bois du xve siècle témoigne de cette époque. Idem pour le manoir gothique de la Psallette, belle bâtisse en tuffeau et granit nichée au pied de la cathédrale. © Bertrand Rieger / Détours en France

Jeu de piste médiéval

Le château des ducs de Bretagne, dont on voit ici la tour du Fer-à-Cheval, ancien bastion d'artillerie, héberge le musée d'HIstoire de Nantes.
Le château des ducs de Bretagne, dont on voit ici la tour du Fer-à-Cheval, ancien bastion d'artillerie, héberge le musée d'Histoire de Nantes. © Bertrand Rieger / Détours en France

À deux minutes à pied par la promenade arborée du cours Saint-Pierre, le château des ducs de Bretagne garde fière allure avec ses hautes tours, ses remparts et ses douves asséchées, qu’enjambe le pont menant à la cour centrale. Reconstruit à la fin du XVe siècle par François II et sa fille, Anne de Bretagne, il devient résidence royale après le rattachement du duché de Bretagne au royaume de France, en 1532. Jusqu’aux travaux de comblement de la Loire, dans les années 1930, le fleuve passait au pied de ses murailles. Aujourd’hui, la forteresse abrite le musée d’Histoire de Nantes. Sur le parvis, la plaque bleue émaillée de la rue de l’Union (« Straed an Unaniezh ») rappelle cette annexion.

À l’ouest du château, les ruelles pavées ont gardé leurs noms gouailleurs et leur ancien tracé médiéval. Le quartier fourmille d’auberges et de cafés animés, comme le minuscule Live Bar. Y retrouver des traces du passé relève pourtant du jeu de piste. Au n° 7 de la rue de la Juiverie se dresse une des dix dernières maisons à pans de bois de la ville. Rue de la Baclerie, le passage Sainte-Croix mène à un petit jardin d’inspiration médiévale, créé en 2011. Une fontaine encadrée de huit carrés potagers et, tout autour, une haie ponctuée d’arceaux évoquent le cloître du prieuré Sainte-Croix, aujourd’hui disparu. Dans le sous-sol, des fouilles archéologiques ont révélé des tombes de l’époque carolingienne. Rue des Carmes, on admire la maison des Apothicaires, façade à pans de bois et sculptures à l’effigie de savants en toges. Il est temps de laisser le Moyen Âge derrière nous.

Feydeau, île élégante

Sur l’île Feydeau, les immeubles eux-mêmes et leur position de guingois peuvent étonner les passants.
Sur l’île Feydeau, les immeubles eux-mêmes et leur position de guingois peuvent étonner les passants. © Bertrand Rieger / Détours en France

C’est un autre monde, forgé au XVIIIe siècle, qui se dessine près du château. Alors que le royaume de France découvre le sucre, le cacao, le café venus des îles, le port de Nantes arme bricks, goélettes, trois-mâts tel le Belem et prospère grâce à la traite négrière. Les riches négociants et armateurs de la ville exposent sans complexe leur aisance. Premier arrêt sur l’île Feydeau, lotie dès 1720 sur un banc de sable de la Loire puis raccordée à la ville après les comblements du fleuve. Sur ses rues à angles droits s’alignent d’orgueilleux immeubles en tuffeau ornés de mascarons à l’effigie des dieux et déesses de la Grèce antique. « Bâtis sur des pilotis, aujourd’hui renforcés de béton injecté, ces immeubles étaient destinés à la grande bourgeoisie locale. Boutique et entrepôts au rez-de-chaussée, appartements aux étages, ils donnaient d’un côté sur la ville, de l’autre sur les quais », reprend Anna Schwarzbard. Modèle du genre : le n° 10 quai de Turenne, où la chorégraphe Morgane Vidal nous reçoit dans son vaste appartement. « Mon arrière- grand-père vivait déjà dans ce quartier, dit-elle en arpentant les parquets à la Versailles. C’est amusant de vivre sur une ancienne île : le terrain sablonneux a bougé, les immeubles sont légèrement penchés et si je pose une bille au sol, elle roule. »

Un détour par le passage Pommeraye, avec ses boutiques, ses verrières et son horloge restaurées, et l’on arrive dans l’élégant quartier Graslin, incarnation de la réussite financière de la ville au XVIIe siècle. Rendue aux piétons, pavée de frais et rafraîchie d’une fontaine  aux dalles d’acier découpé représentant des masques, elle dessine un ovale gracieux, tourné vers son opéra. « Quand Jean-Joseph-Louis Graslin, collecteur des impôts, achète cette colline dominant l’Erdre pour la lotir, à la fin des années 1770, il offre un terrain à la Ville pour y bâtir une salle de spectacle, nous raconte Alain Surrans, le directeur général d’Angers Nantes Opéra.

Alain Surrans, directeur d’Angers Nantes Opéra.
Alain Surrans, directeur d’Angers Nantes Opéra. © Bertrand Rieger / Détours en France

C’est Mathurin Crucy, l’architecte chargé du projet, qui imagine une espèce de temple grec à colonnes ouvert sur la place. À l’intérieur, depuis les balcons jusqu’aux parterres, il y a des places pour les nobles, les bourgeois et les pauvres. On y donne alors des spectacles d’opéra-comique. » Toute une époque qui revit sous les lustres à poulies de la salle bleue et or de l’opéra de Nantes, à la riche programmation... Notre balade au XVIIIe siècle s’achève sur le cours Cambronne. Sur cette allée piétonne plantée d’arbres et bordée d’immeubles bourgeois, rien ne semble perturber l’ordre établi. Sauf peut-être la sculpture Éloge de la transgression, signée de l’artiste contemporain Philippe Ramette.

Au xviiie siècle, Graslin incarne la réussite financière de la ville. Le cours Cambronne (à dr.), allée piétonne bordée d’immeubles bourgeois, et le théâtre (ci-dessus) – qui rappelle les temples grecs – font partie des lieux emblématiques de ce quartier.
Le cours Cambronne, allée piétonne bordée d’immeubles bourgeois, et le théâtre (ci-dessous) font partie des lieux emblématiques du quartier Graslin. © Bertrand Rieger / Détours en France
L'architecture du théâtre Graslin rappelle celles des temples grecs.
L'architecture du théâtre Graslin rappelle celles des temples grecs. © Bertrand Rieger / Détours en France

Des tissus contre les esclaves

Du milieu du XVIIe siècle au milieu du XIXe, la France a organisé quelque 4 220 expéditions négrières, dont près de la moitié au départ de Nantes. Les navires nantais ont transporté plus de 550 000 hommes, femmes et enfants vers les colonies françaises d’Amérique. Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d’Histoire de Nantes explique comment ce sujet douloureux est abordé. « Quand le musée a ouvert ses portes en 2007, la traite négrière était encore un sujet tabou. Aujourd’hui, 14 de nos 32 salles sont consacrées à cette histoire dans une scénographie régulièrement repensée car les publics évoluent. On y explique comment les marchands achetaient des captifs sur les côtes africaines. avec des textiles de haute valeur. La traite négrière à Nantes fut une histoire collective, un système économique auquel tous nos ancêtres ont participé : les marchands d’esclaves comme les armateurs ou les petits investisseurs, qui tiraient bénéfice du succès des expéditions ; les fabricants de textile et leurs ouvriers ; et même les travailleurs qui faisaient grève pour pouvoir acheter du sucre... »

L’esprit vernien

Vaste palette de couleurs sur les façades, crêperies et bars en tout genre le long des quais animés des bords de Loire.
Vaste palette de couleurs sur les façades, crêperies et bars en tout genre le long des quais animés des bords de Loire. © Bertrand Rieger / Détours en France

Un saut en bus et l’on arrive à Chantenay, quartier populaire et industriel qui s’est développé au XIXe siècle à l’entrée de l’estuaire de la Loire. C’est ici que Jules Verne, né en 1828 à Nantes, a passé sa jeunesse. Dans une demeure à tourelles dominant le fleuve, le musée Jules-Verne raconte les débuts du romancier. « Du temps de son enfance, Chantenay ressemblait encore à la campagne, mais de petits ateliers et des chantiers navals commençaient à s’y installer, raconte Marie Masson, la directrice des lieux. Comme il l’a raconté dans ses Souvenirs d’enfance et de jeunesse, l’auteur passait son temps à observer les allées et venues des bateaux de pêche et de commerce sur le fleuve, le déchargement des cargaisons sur les quais ou à faire les 400 coups sur les rivages des îles avec son frère... » Un univers fluvial qui a directement inspiré Un capitaine de quinze ans, l’un de ses Voyages extraordinaires rédigé lors de ses séjours nantais réguliers, de 1869 à 1878.

Chantenay, quartier populaire et industriel, abrite le musée Jules-Verne, situé rue de l’Hermitage. On peut aussi, à deux pas de là, vagabonder dans le Jardin extraordinaire pour une étonnante parenthèse verte.
Chantenay, quartier populaire et industriel, abrite le musée Jules-Verne, situé rue de l’Hermitage. On peut aussi, à deux pas de là, vagabonder dans le Jardin extraordinaire pour une étonnante parenthèse verte. © Bertrand Rieger / Détours en France

« L’ouverture au monde, le goût de l’extraordinaire, la fibre écologique... L’esprit vernien imprègne l’imaginaire de Nantes, reprend Marie Masson. À l’horizon 2028, notre musée rejoindra d’ailleurs la Cité des imaginaires, qui va s’installer sur le site rénové des Grands Moulins de la Loire. » Déjà, on peut tourner une page de cette aventure au Jardin extraordinaire, site ouvert en 2019 dans l’ancienne carrière de pierres Misery, au bord du fleuve. Une cascade de 25 mètres chutant dans un bassin, des lianes de lierre et de houblon, des fougères arborescentes et des avocatiers côtoyant des chênes verts et des lauriers-palmes... On se croirait dans une jungle perdue au bout du monde ! Résultat, ce parc a remporté le grand prix des Victoires nationales du paysage en 2021 et va doubler sa surface en 2025 en intégrant un bassin naturel, un marais aux airs de mangrove ainsi qu’un verger tropical. 

Cap sur la gare maritime. Fini le temps des roquios, ces petits bateaux à vapeur qui sillonnaient autrefois le fleuve pour transporter les passagers. En dix minutes, le Navibus électrique nous fait traverser la Loire et nous dépose sur l’autre rive, sur les quais de l’ancien port de pêche de Trentemoult. « Ce quartier a suivi les évolutions du port de Nantes. Pêcheurs d’anguilles au Moyen Âge, ses habitants se sont faits marins au long cours au XVIII e siècle puis ouvriers des chantiers navals au XIX e . Mais l’esprit de village est resté », reprend Anna Schwarzbard. Sur la place des Filets, un monument rend hommage aux marins morts en mer. Partout, des maisonnettes aux façades de couleurs vives, des venelles fleuries de glycines, des chats roupillant sur le rebord des fenêtres, des fresques de street art décalées... Jadis, seuls les capitaines ayant franchi le cap Horn pouvaient planter un palmier dans leur jardin.

Le quartier Trentemoult est un ancien village de pêcheurs devenu une des « bulles de détente » préférées des Nantais pour le week-end.
Le quartier Trentemoult est un ancien village de pêcheurs devenu une des « bulles de détente » préférées des Nantais pour le week-end. © Bertrand Rieger / Détours en France

Un archipel en ville

Face au quai de la Fosse se dresse la grue Titan jaune, vestige de l’ère industrielle conçu en 1958 par les ateliers nantais Joseph Paris. Emblème du quartier de la Praire-au-Duc, cet édifice est classé depuis peu.
Face au quai de la Fosse se dresse la grue Titan jaune, vestige de l’ère industrielle conçu en 1958 par les ateliers nantais Joseph Paris. Emblème du quartier de la Praire-au-Duc, cet édifice est classé depuis peu. © Bertrand Rieger / Détours en France

Du quai de la Fosse et son Mémorial de l’abolition de l’eclavage, la passerelle piétonnière Victor-Schoelcher traverse la Loire et fait la jonction avec l’île de Nantes. « Une île ? En réalité un archipel de plusieurs îles réunies au XIX e siècle pour n’en faire qu’une, de 5 kilomètres de long et 1 kilomètre de large. Enserré entre deux bras de la Loire, ce territoire gagné sur le fleuve est resté une zone industrielle jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Puis, l’un après l’autre, les filatures de coton, la Biscuiterie nantaise, les Fonderies de l’Atlantique, le chantier naval Dubigeon-Normandie ont fermé leurs portes. Ne laissant à l’ouest de l’île que des friches, où la grande grue Titan jaune veillait sur des hangars et des cales désaffectés », explique Éric Lengereau, directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes.

La suite appartient au XXIe siècle. L’île de Nantes a fait sa mue sous l’impulsion de l’architecte, paysagiste et urbaniste Alexandre Chemetoff.  Son objectif : la transformer en un quartier vert, vivant et habité, ouvert sur l’eau. Au bout de la passerelle Victor-Schoelcher, le promeneur découvre d’abord la monumentale cité judiciaire de Jean Nouvel. Sur son fronton, le texte de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen défile en continu dans un bandeau lumineux. En suivant les quais de l’île à pied, on passe le jardin des Berges, la plage et ses transats, l’arbre à basket et ses panneaux de toutes les hauteurs...

Les Machines de l'île 

Parmi les Machines de l’île, projet artistique ambitieux implanté dans les anciens chantiers navals de la ville, le Grand Éléphant est un géant d’acier et de boisde12m de haut, qui embarque jusqu’à 50 visiteurs pour une drôle de balade.
Parmi les Machines de l’île, projet artistique ambitieux implanté dans les anciens chantiers navals de la ville, le Grand Éléphant est un géant d’acier et de bois de 12m de haut, qui embarque jusqu’à 50 visiteurs pour une drôle de balade. © Bertrand Rieger / Détours en France

À dix minutes à pied, le Grand Éléphant, 48 tonnes et 12 mètres de haut, tout caparaçonné de cuir, déambule lentement au bord de l’eau. Nous sommes au parc des Chantiers, sur le site Dubigeon. Là même où deux anciens de la compagnie de théâtre de rue La Machine, François Delarozière et Pierre Orefice, ont inventé Les Machines de l’île, en 2007. De leurs ateliers sortent depuis de curieux automates aux mécanismes apparents, à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne et de l’histoire industrielle de Nantes. Un peu plus loin, sur le quai des Antilles, le Hangar à bananes accueille bars, restaurants, galerie d’art et salle de théâtre.

Nous voilà arrivés dans le quartier de la Création, regroupant des entreprises et un campus de 5 000 étudiants, tous spécialisés dans les industries culturelles. Au fil de la rue La Noue-Bras-de-Fer, devenue galerie d’architecture contemporaine en plein air, les pépites se succèdent. L’ancienne usine d’engrais Avril & Fiteau a gardé sa cheminée de briques mais s’est transformée en cabinet d’architectes, avec une sculpture XXL de mètre ruban côté jardin. Les ex-halles Alstom accueillent sous leur toiture à redans partiels l’école des Beaux-Arts et le Magmaa Food Hall où l’on vient s’attabler. Sur le parvis, deux sculptures représentent des jeunes filles coiffées de casques 3D. L’immeuble Manny, lui, cache des collections d’art derrière sa spectaculaire manille métallique. Fin du parcours sur le toit-terrasse de l’École nationale supérieure d’architecture de Nantes (2009), des architectes primés Lacaton & Vassal. Vue grand angle sur le fleuve et la ville.

Bâtiment phare du quartier de la Création largement primé, l’Ensa Nantes offre un beau panorama sur la Loire depuis son toit-terrasse.
Bâtiment phare du quartier de la Création largement primé, l’Ensa Nantes offre un beau panorama sur la Loire depuis son toit-terrasse. © Bertrand Rieger / Détours en France
Sources