Entre terre et mer, l’art de vivre version sud
La Provence ce n’est pas juste un décor de carte postale, c’est un mode de vie bien ancré. On commence la journée tôt pendant que les ruelles sont encore fraîches, on flâne sur un marché, on sent les tomates, on choisit les abricots bien mûrs et on discute deux minutes avec un producteur de fromage qui te tutoie comme si t’étais du coin. Le midi, on se pose à l’ombre d’un platane avec un rosé bien frais et un morceau de pain encore chaud tartiné de tapenade maison. Et l’après-midi, on ralentit, personne n’est pressé ici, surtout pas en plein mois d’août.
Mais la vraie pépite se cache un peu plus loin, près de la mer. Là on tombe sur des petits ports discrets où les barques colorées tanguent doucement. Et si l’envie de plonger vous prend sur un coup de tête, rien de plus simple que de louer un bateau sur Click&Boat et filer vers une crique à l’eau limpide, bien loin de la foule. Là on est tranquille, juste le clapotis, le soleil qui cogne et personne pour vous déranger. C’est ça aussi passer l’été dans le sud, profiter sans chichis.
Des villages pleins de charme à chaque détour
Gordes, Roussillon, Lourmarin, Eygalières, ces noms chantent à l’oreille rien qu’en les prononçant. On parle ici de villages perchés accrochés à la colline, avec leurs volets colorés, leurs chats qui dorment sur les rebords de fenêtres et leurs placettes ombragées où l’on aime traîner. Chaque bourg a son caractère, son bistrot qui ne paye pas de mine mais régale les papilles, sa petite boutique d’huile d’olive tenue par une mamie trop sympa, ou son belvédère où le coucher de soleil vous coupe littéralement le souffle. Pas besoin de plan précis, on suit son instinct, on s’arrête quand on veut et on savoure.
Quand flâner devient un vrai plaisir
Le vrai luxe en Provence c’est de pouvoir ne rien faire sans avoir à se justifier. S’installer à une terrasse et regarder les passants, sentir l’odeur du savon dans une boutique ouverte sur la rue, acheter une bouteille de vin direct chez un vigneron du coin et la déboucher sans autre excuse que celle d’avoir envie de se faire plaisir. Et puis quand la chaleur devient trop lourde dans l’après-midi, on cherche un coin frais, un hamac ou même un vieux banc, on ferme les yeux et on s’offre une sieste bien méritée. Le temps ici ne court pas, il prend son temps et franchement ça fait un bien fou.