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Pérouges, bourg de l'Ain, semble sortie d’un manuscrit enluminé médiéval : des ruelles pavées de gros galets et séparées en leur milieu de rigoles, des maisons patriciennes aux façades rehaussées de décors Renaissance.
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Un environement médiéval
Juché au sommet de la Côtière, une colline dominant la plaine de l’Ain, le vieux Pérouges présente une touche italienne prononcée. Serait-ce en raison de la colonie italique venue de Perugia, en Ombrie, peut-être à l’origine de la fondation de la cité ?
Notre conseil
Partez à pied, de préférence dans le silence feutré du matin ou dans la paix d’une fin de journée, vos pas seuls résonnent sur les pavés ronds et glissants provenant du lit de l’Ain.
Percée d’une voûte en ogive et dotée de mâchicoulis, la porte d’En-Haut garde encore la vieille ville ceinturée de remparts. L’église Sainte-Madeleine (XVe siècle), percée de meurtrières, y a été accolée dans le but de renforcer sa défense. C’est que, au Moyen Âge, Dauphinois et Savoyards se sont âprement disputé la prospère cité tisserande.
Remontez la rue du Prince, où les artisans tenaient boutique, comme en témoignent les tables de pierre qui servaient d’éventaires. On croise bientôt la tour de guet, du haut de laquelle un superbe panorama se déploie sur le plateau de la Dombes, le Bugey, les Alpes et les Cévennes.
Au coeur du village, la place de la Halle, plus communément nommée place du Tilleul en raison de l'arbre de la Liberté qui y fut planté en 1792, abrite l'Ostellerie du Vieux Pérouges au décor typique bressan. Ce manoir s'est vu forger une notoriété internationale depuis qu'un hôte de marque, Bill Clinton, s'y est attablé le 26 juin 1996, à la veille du G7 qui se déroulait à Lyon. Au menu : mousse de brochet à la bisque d'écrevisse, poulet de Bresse rôti et galette de Pérouges, s'est souvenu Georges Thibaut, propriétaire de ce haut lieu gastronomique.
L’Ostellerie de Pérouges et la maison Cazin, en vis-à-vis, arborent d’opulents colombages et encorbellements, tandis qu’une vieille galerie gothique décorée d‘épis de maïs se souvient du temps où les marchands drapiers venaient y commercer. Et si une bonne odeur de tarte flotte dans l’air, c’est que les galettes pérougiennes de l’Ostellerie sont sorties du four !
On peut admirer ici l'architecture gothique et la porte d'En-Bas, ancienne entrée de la cité médiévale.
Laissez la maison Cazin sur votre droite et engagez-vous dans la rue des Rondes. Aucun anachronisme ne vient rompre l’harmonie des maisons médiévales et Renaissance. Les galets blonds arrondis qui décorent les façades évoquent des colliers de perle cernés de brique et de pierre. Sur la gauche, un bel auvent en bois signale le grenier à sel. Plus loin, la porte d’En-Bas conserve une inscription vengeresse en mauvais latin, qui rappelle que les Dauphinois, alliés de Louis XI, échouèrent aux portes de la cité lors du siège de 1468 :
Pérouges des Pérougiens, ville imprenable ! Les coquins de Dauphinois ont voulu la prendre, mais ils ne purent. Ils emportèrent cependant les portes, les gonds et les serrures et dégringolèrent avec elles. Que le diable les emporte !
Pour récompenser leur dévouement, le duc de Savoie exempta d’impôts les Pérougiens, qui s’établirent sur la colline à l’abri des remparts.
Sauvée de la ruine
En 1911, Édouard Herriot, membre du Parti radical, est le premier magistrat de la ville de Lyon. Il vient se ressourcer dans la maison qu’il possède à Pérouges. Un village à l’agonie, exsangue sur un plan économique, isolé des grands axes de communication, privé de toute desserte ferroviaire. Les maisons sont toutes désertées, abandonnées à la ruine. Herriot, mobilisé par la campagne de presse déclenchée deux ans plus tôt par Anthelme Thibaut, va fédérer les énergies pour sauver Pérouges autour d’un Comité de défense du Vieux Pérouges, réunissant des notables, des archéologues, des artistes. L’administration des Beaux-Arts intervient. Petit à petit, la renaissance inespérée de Pérouges a lieu.
La rue des Rondes
La rue des Rondes fait le tour de la cité en passant par les deux portes (d'En-Haut et d'En-Bas). Elle a conservé son aspect de jadis, notamment ses toits en auvent, les crochets de pierre signant chaque entrée de maison et sa chaussée de la fin du Moyen Âge, constituée de galets et d'une rigole médiane.
Aucun élément de la modernité pour ternir le tableau.
La rue des Rondes passe encore devant la maison Thibaut aux meneaux Renaissance, puis devant la maison du Sergent de Justice et la maison de la Dîme (qui rappelle que, sous l’Ancien Régime, l’église catholique taxait tous les revenus venant de la terre) : toutes ont conservé leurs façades anciennes. Encore quelques pas titubants sur les pavés et l’on rejoint déjà la maison Vernay et la porte d’En-Haut.