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Mercantour : randonnée dans la vallée des merveilles
Par Hughes Derouard & Détours en France
Dans le parc du Mercantour et des hautes vallées glaciaires autour du mont Bégo, des corniformes, des figures anthropomorphes, des poignards et des figures géométriques ornent de grandes toiles de pierre ocre. Depuis le XVe siècle, ces gravures n’ont pas cessé de captiver bergers, militaires, chercheurs et visiteurs qui ont traversé ces grands espaces de solitude. Bienvenue dans la Vallée des Merveilles, à 2300 m d'altitude.
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Vers la vallée des Merveilles : itinéraires de randonnée
Des grappes de fleurs jaunes paraissent ruisseler des cytises, ces arbustes dont le bois a longtemps servi a confectionner les colliers des brebis de la Haute Roya. Le sentier qui grimpe à travers la forêt vers la vallée des Merveilles débute ainsi, sous des frondaisons illuminées. Ce musée à ciel ouvert, riche de près de 35 000 gravures rupestres préhistoriques réalisées par piquetage, se mérite.
Circuit par la vallée de la Roya
L'accès se fait depuis Nice. À Saint-Dalmas-de-Tende, une étroite route monte au parking du lac des Mesches. Vous suivrez alors un sentier balisé par le vallon de la Minière. L’exploration du site exige 5 heures. Vous avez aussi la possibilité de monter au refuge en 4X4, emmené par un des chaufeurs guides agréés, mais cela se paye...
Itinéraire par la Vésuble
Moins connu, mais peut-être plus beau encore, le second moyen d’atteindre les Merveilles passe par la Vésubie, vallée à laquelle on accède aussi depuis Nice. Pour cela, à partir du village de Belvédère (entre Lantosque et Saint-Martin-Vésubie) vous suivez la route du vallon de la Gordolasque jusqu’au parking du pont du Countet (1 692 mètres). Là, débute le sentier qui grimpe au Pas de l’Arpette, (2 511 mètres). Au terme de cette ascension de 3 heures, vous vous trouvez au-dessus du refuge des Merveilles, à moins d’une heure de marche.
En haut, à 2 097 mètres, au bord du lac Long Supérieur veillé par le mont Bégo, le terme de Merveilles résonne autrement. Les arbres ont disparu. Un paysage minéral, lunaire, mystérieux happe le visiteur. Le mont Bégo, massif par sa hauteur de 2 872 mètres et sa façon brutale de se dresser derrière le lac, apaise le regard avec ses lignes courbes et douces... Sur ses pentes, des éboulis de pierres semblent sculpter un piédestal de leurs liserés verticaux. Visible depuis la mer, théâtre de violents orages, cerné de lacs, le mont Bégo est sacré.
Depuis la préhistoire, rien n’y a changé, ou presque, depuis l’âge du Bronze, entre 2 500 et 1 700 ans avant notre ère, lorsque seuls des initiés avaient le droit d’y monter pour célébrer le culte du dieu Taureau, maître de l’orage et annonciateur de la pluie fertilisante, et de la déesse Terre, la Mère nourricière ; formant ce qu’on appelle souvent le « Couple divin primordial ». C’est à partir du refuge des Merveilles, à 2 111 mètres d’altitude, que commence la visite du site. Sur la rive du lac Long Supérieur, il occupe le centre d’un cirque immense pris entre la cime du Diable, le mont Bégo et le Caire des Conques (2 685 mètres, 2 872 mètres et 2 729 mètres).
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L'archéologue Nicoletta Bianchi (docteur en préhistoire et auteure d'une thèse sur le contexte archéologique et chronologique des gravures protohistoriques de la région du mont Bégo) devant la roche de l'Éclat, gravée de figures corniformes et de poignards.
Promenade au milieu des gravures propitiatoires
Au bord du chemin, sur un schiste incliné ocre, on distingue des motifs corniformes, anthropomorphes, des gures géométriques et des armes. La roche de l’Éclat constitue un bon support pour un premier décryptage de Nicoletta Bianchi. « Les premières gravures pourraient remonter à 4 500 ans avant notre ère. Pendant longtemps, ce sont des ornements propitiatoires, pour demander de bonnes récoltes ou un troupeau en bonne santé. Cela explique l’abondance des motifs corniformes, allusion aux animaux à cornes, sur la période allant jusqu’ à la fin de l’ âge du bronze. »
C’est dans la lumière rasante des petits matins et des fins de journées que s’apprécient le mieux les gravures.
Un des motifs anthropomorphes emblématiques du site, le Christ, nous attend plus haut dans la montée. Les incisions portées à la pierre dessinent une tête, des yeux, une barbe. Pourquoi le Christ ? Une ligne de points évoque une couronne d’épines. « C’est une figure de guerrier, très représentée dans les Alpes. À Dormelletto, dans le Piémont italien, on a trouvé un motif similaire daté de l’âge du fer qui pourrait nous faire penser que celui-ci remonte à la même période. »
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Figure anthropomorphe gravée sur la roche dite "du Sorcier".
Le "sorcier" séduit les randonneurs
En allant vers les roches moutonnées du site des Ciappes, sur les vagues de pierre orangées et polies qui déferlent en cascade, la figure du sorcier hypnotise les randonneurs. Une figure anthropomorphe tient deux poignards entre ses mains dressées vers le ciel. « Ils sont probablement l’attribut d’une divinité ou d’un chef. Un personnage comme le sorcier est toujours accompagné d’un autre motif anthropomorphe », précise l’experte.
Quelques mètres plus loin, une silhouette humaine représentée par quelques incisions linéaires reliées entre elles. Sur ce secteur, des grafitis historiques cohabitent aussi avec les gravures anciennes. « Les bergers, les militaires et les visiteurs qui ont fréquenté la vallée depuis l’époque romaine ont gravé des motifs et des inscriptions. » Les croix au centre des corniformes ? « Pendant la christianisation de la vallée, l’inscription de croix vise à dédiaboliser les corniformes considérés comme des représentations démo- niaques. » Et combien de grandes questions restent à résoudre ? La vallée des Merveilles recèle encore de nombreux secrets.