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Loire à vélo : de Tours à Saint-Brevin

Par Michel Bonduelle

C’est, sans conteste, la plus valorisante façon de « faire la Loire ». La plus tendance, aussi ! Les vélotouristes s’y comptent par dizaines de milliers, chaque année. N’attendez pas pour vous lancer à votre tour. La Loire à Vélo est une grande et belle promenade, sans effort et accessible à tous les publics. Il suffit de suivre notre carnet de route : huit étapes, de 30 à 60 kilomètres chacune, entre Tours et l’océan Atlantique.

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Tours au loin, et les deux tours de la cathédrale Saint-Gatien

De Tours à Langeais : 33 kilomètres, d'un château à l'autre

Arrivé à Tours en train ou en voiture, rien de plus facile que de prendre, depuis la gare ou l’office de tourisme jouxtant la « casquette » de Jean Nouvel (le palais des Congrès), l’itinéraire de La Loire à Vélo. Fléché, celui-ci conduit, après la longue avenue de Grammont, jusqu’au bord du… Cher ! Passé le quartier universitaire des Deux-Lions et le parc de la Gloriette, c’est l’affluent ligérien, en effet, que nous allons suivre jusqu’au-delà de Villandry, où se trouve l'un des plus beaux châteaux de la Loire.

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La passerelle Saint-Gatien à Tours

Dix kilomètres, soit une heure au plus, à un rythme familial. Une première halte est possible au lieu-dit Le Grand Moulin (ouvrage bâti sur l’eau, au XVIe siècle). Mais Savonnières se profile déjà, et le port gabarier mérite la visite. Pendant une pause-sandwich, nous prenons le temps de profiter du site et des authentiques bateaux de Loire amarrés. Gabares, toues ou fûtreaux témoignent du passé de chantier fluvial de Savonnières.

Villandry et ses jardins

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Le château de Villandry

À peine 3 kilomètres plus loin, Villandry apparaît sur la gauche, double récompense à la clé : accéder au château sans parking ni bouchon, et découvrir sans stress ce joyau serti dans une marqueterie végétale unique au monde. En prime, une vue époustouflante, depuis le donjon-terrasse, sur l’agencement géométrique des parterres floraux et des pièces d’eau.

À la reprise, plein ouest, nous allons à la rencontre de la Loire sur une panoramique « levée » (digue). Au bord d’un large fleuve désormais, il reste une dizaine de kilomètres pour atteindre Langeais et son château. Prudence, au moment de rejoindre la rive Nord : l’insolite pont suspendu néogothique qui y mène est étroit. Mieux vaut prendre le trottoir, vélo à la main.

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Le pont suspendu de Langeais

Langeais, château farouche

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Le château de Langeais

Direction le château (XVe siècle), évidemment. Construit sur ordre de Louis XI pour verrouiller la région contre une incursion redoutée du duc de Bretagne, il a gardé son air farouche (douves, pont-levis, mâchicoulis…). Le chemin de ronde, qui court au long de la façade, ménage un beau point de vue sur le fleuve.

De Langeaux à Montsoreau : 39 kilomètres, entre l'Indre et la Vienne

Depuis Langeais, il suffit de retraverser la Loire par le pont suspendu pour gagner, toujours prudemment, la levée de la rive gauche. Direction Bréhémont, par le cheminement que l’on avait suivi depuis Villandry. Une pause est suggérée à hauteur de la halte fluviale, fréquentée par des bateaux à l'ancienne. Empruntant la D120, on peut, si l’on veut, joindre d’abord le moulin de Marnay et son musée Maurice-Dufresne (exposition de centaines d'engins mécaniques : tracteurs, avion de Blériot, Buick du général De Gaulle… 02 47 45 36 18), avant d’atteindre le château d’Azay-le- Rideau.

Le château d'Ussé

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Le château de igné-Ussé

Il reste quelques kilomètres à pédaler sur un beau ruban d’asphalte pour apercevoir la silhouette enchanteresse du château d'Ussé. Impossible de passer sous ses tourelles sans être charmé. Un long parcours boisé finit par franchir la rivière Indre, en approche de confluence. Il faut encore traverser, via Huismes, Avoine et Savigny-en-Véron, une verte partie du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, pour atteindre une autre confluence. Celle de la Vienne, venue de Chinon.

Depuis Savignyen-Véron, on pourrait faire le détour jusqu’à la rabelaisienne cité (à 10 kilomètres), mais Candes-Saint-Martin est tentant. Encore un pont à franchir avant que la Vienne n’épouse la Loire, et l’on ne résiste pas à un ultime arrêt ici.

Candes et Montsoreau

Montsoreau n’est plus qu’à 2 kilomètres… Longtemps port d’importance, au croisement des trafics marchands de la Vienne et de la Loire, Candes a gardé la mémoire de crues de légende. Des plaques marquent les niveaux « historiques ». C’est aussi le lieu d’où fut embarquée la dépouille de saint Martin, pour être inhumée dans une chapelle de Tours. C’était à l’automne 397. Sur son passage, les rives de la Loire ont refleuri : le fameux été de la Saint-Martin !

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Le château de Montsoreau

À Candes, ne manquez pas la mini-croisière proposée sur une toue moderne. Le point de confluence de la Loire et de la Vienne offre alors la plus belle vue sur le site de Candes et le château voisin de Montsoreau ! (Bateaux-promenades Amarante et La Belle Adèle. 02 47 95 80 85.) À Montsoreau, il faut visiter le château-forteresse immortalisé par Alexandre Dumas dans La Dame de Montsoreau. Et rien n’ interdit, le lendemain matin, un « détour » par Fontevraud, l’une des plus belles abbayes au monde. La Véloroute qui y mène depuis la sortie de Montsoreau impose 6 kilomètres de petites côtes.

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Abbaye de Fontevraud

De Montsoreau à Gennes : 33 kilomètres, au pays des troglos

Détour compris par Fontevraud, on relie sans problème Montsoreau à Saumur. Les 14 kilomètres ont la particularité d’arpenter le prestigieux coteau viticole. Et le supplément de voyage ne manque pas d’attraits ! Certes, passé une première partie qui accompagne la rive de la Loire, le parcours connaît un court raidillon (18 %) entre Turquant et Parnay. Ne pas hésiter à mettre pied à terre, pour faire mieux connaissance avec le terroir.

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En plein Saumur-Champigny, entre vignes et tuffeau, nous traversons le site troglodytique de Turquant et son village d’artisans d’art. À Parnay, nous longeons maisons et caves : l’une d’elles nous fait l’honneur d’une démonstration de « pommes tapées » angevines.

Le château de Saumur

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Le château de Saumur

Libre à chacun, ensuite, de replonger vers le rivage de la Loire et sa piste protégée menant à Saumur. Le mieux, toutefois, est de rester sur le coteau. Peu après Souzay-Champigny, on ne quitte plus un parcours aérien de crêtes jusqu’aux abords du château, à hauteur de la terrasse-belvédère. La route partagée de la Loire à Vélo invite alors à dévaler (prudemment) la rampe de contournement jusqu’au centre-ville…

La courte étape qui mène à Gennes laisse le temps de visiter, avant de partir, le château et les ruelles animées du Vieux-Saumur. Deux options permettent de gagner Gennes. Rive droite, une authentique Voie verte : une quinzaine de kilomètres de quasi-ligne droite sur levée, au fil de l’eau mais offrant peu d’ouvertures historiques ou culturelles.

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Le pont vouté Cessart de Saumur

Rive gauche, le balisage de la Loire à Vélo propose des haltes épicuriennes, dans les bourgs qui prennent le soleil en bordure du fleuve. Chênehutte, Trèves puis Cunault donnent l’occasion de découvrir églises, vieilles pierres et vestiges de forteresse. Par exemple : le donjon de Trèves, 30 mètres de haut, souvenir du château édifié au XVe siècle par Robert Le Maçon. Ou encore la prieurale Notre- Dame-de-Cunault, joyau roman, avec son clocher carré du XIe siècle et ses 223 chapiteaux sculptés. C’est l’heure du pique-nique ? Quelques kilomètres avant Gennes, une aire de repos est aménagée en forêt, près d’un étang. À Gennes même, nous attendent les ruines d’un amphithéâtre, d’un aqueduc et des thermes gallo-romains. Ainsi que l’église désaffectée Saint- Eusèbe (XIIIe-XVe siècles), en partie en ruine et, tout près, le mémorial glorifiant les combats des cadets de Saumur, en juin 1940. Enfin, l’église Saint-Vétérin (XIe-XIVe siècles) et le moulin à eau de Sarré (XIIe siècle, route de Louerre), l’un des derniers de la région encore en service.

De Gennes à Angers : 42 kilomètres, d'une rive à l'autre

Au départ de Gennes, en empruntant la route touristique longeant la rive gauche de la Loire (D132), on profite de points de vue sur le fleuve, entre Le Thoureil et l’abbaye de Saint-Maur notamment. On atteint en moins d’une heure Saint-Rémy-la-Varenne, son prieuré bénédictin (fondé en 929), ses rues pavées et son centre intimiste…

Passé le village de Saint-Mathurin-sur-Loire, le parcours fléché s’égare un peu dans le paysage polderisé du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine. Cela ne dure pas : une dizaine de kilomètres plus loin, et voici La Daguenière, village-rue marquant la limite du parc… Là encore, deux possibilités. Soit ignorer Angers et rester en bord de Loire : sur la levée, un tronçon en site propre croise les fameux Ponts-de-Cé, la belle localité de Saint-Gemmes-sur-Loire et les quais de Port-Thibault. L’itinéraire mène droit à Bouchemaine, idyllique confluence Loire-Maine… Soit, comme nous, filer vers Angers. Un bac à chaîne nous fait franchir l’Authion, un affluent de la Loire, avant d’accéder, via la levée Napoléon, aux ardoisières de Trélazé, qui ont fait naguère sa renommée. (Musée de l’Ardoise, chemin de la Maraîchère. 02 41 69 04 71.)

D'Angers à Montjean : 40 kilomètres de douceur angevine

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Le château des ducs d'Anjou à Angers

C’est au pied du château d’Angers, mais de l’autre côté de la rivière (en « Outre-Maine ») que débute une piste cyclable. Une dizaine de kilomètres contournent d’abord le lac de Maine pour conduire jusqu’à la confluence, à Bouchemaine. Rive droite ensuite, on roule jusqu’au-delà de La Possonière, en longeant les vignobles de l’appellation Savennières.

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Le bac à cordes de Port de l'Île sur les rives de la Mayenne

Ne pas hésiter à faire le petit détour par l’île de Béhuard : une guinguette y attend les vélotouristes affamés. Le reste du parcours, sur la rive droite, mène jusqu’au pont puis à l’ancien port de Chalonnes, sur l’autre rive. À visiter bien sûr, avant de traverser, dans sa longueur, l’île du même nom pour rejoindre enfin Montjean, qui fut jadis un important port gabarier.

De Montjean à Oudon / Champtoceaux : 38 kilomètres littéraires

Jusqu’à Saint-Florent-le-Vieil, nous empruntons la levée de la rive droite. On ne quitte donc pas des yeux le grand fleuve et ses immenses bancs de sable, avec vue panoramique sur la ville d’Ingrandes. Haut lieu d’une contrebande du sel qui sévit longtemps sur cette frontière fiscale, Saint-Florent le rappelle à notre arrivée sur le quai de… la Gabelle !

Mais il ne faudrait pas oublier Julien Gracq (1910-2007). L’écrivain, amoureux de la cité, y a passé les vingt dernières années de sa vie. Il a légué à la collectivité sa maison, le grenier à sel mitoyen, ainsi que sa bibliothèque remarquable. Plus loin, sur la Voie verte, un autre lieu évoque son souvenir. Passé l’église Notre-Dame-du- Marillais et le village du Vieux-Bourg, un pont fait franchir l’Èvre, près de sa confluence avec la Loire. Gracq avait fait de cette modeste rivière l’héroïne d’un roman : Les Eaux étroites…

Avant d’atteindre Ancenis, le balisage de la Loire à Vélo s’écarte du fleuve, mais le trajet est ponctué de références littéraires. Comme à Liré, où est né Joachim du Bellay (1522-1560). Un musée lui est consacré, à deux pas des ruines de son château natal.

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Le château de Turmelière à Liré

Tandis qu’à la sortie du pont d’Ancenis, une statue lui rend hommage. Nous continuons sur la rive droite, entre ce qui reste de la forteresse (Xe siècle) d’Ancenis et la tour-donjon médiévale d’Oudon. Elle vaut le coup d’oeil, comme le paisible port niché à ses pieds. Parfait pour une halte d’une nuit. Cependant, rien n’empêche de choisir la commune perchée en face, Champtoceaux. Il faut un peu pousser sur les pédales pour s’y rendre, mais la vue depuis l’ancienne citadelle justifie ces efforts.

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Champtoceaux et les ruines du Cul-du-Moulin

D'Oudon/Champtoceaux à Nantes : 30 kilomètres, entre fleuve et muscadet

Rive droite ou rive gauche ? Jusqu’au moment de rentrer dans Nantes, nous avons le choix. Au nord, rive droite, un itinéraire en site propre, linéaire et sans problème, mais comprimé entre fleuve et voie ferrée. Au sud, rive gauche, un parcours erratique et en partie partagé, mais qui a le mérite d’emmener dans l’univers maraîcher, et inondable, de la Boire d’Anjou (bras mort du fleuve) et de la levée de la Divatte, digue-route datant du XIXe siècle.

Le meilleur choix, selon nous. On pourra, le moment venu, emprunter (prudemment) le pont métallique de Mauves-sur-Loire pour repasser sur la rive droite. On gagne à rester sur la confortable piste qui file vers Nantes en pleine appellation Muscadet, sans pour autant quitter le fleuve des yeux. Seul le pont de la voie rapide (N844), peu après le lieu-dit La Bergerie, invite à rejoindre la rive d’en face : de là, une belle piste nous emmène jusqu’au centre culturel du Lieu Unique et au château-musée des ducs de Bretagne, au coeur de Nantes.

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Le châteaux des ducs de Bretagne à Nantes

De Nantes à Saint-Brevin-les-Pins : 60 kilomètres, l'océan au bout du guidon

C’est la plus longue étape du parcours, mais pas d’inquiétude ! Si elle traîne un peu dans les faubourgs Ouest et industrieux de Nantes, sa partie centrale réserve ensuite une plage de tranquillité. Suivant donc le balisage de la rive Nord, on pousse d’abord jusqu’à Couëron. À l’entrée de la commune, émerge, tel un phare, la Tour à plomb : 70 mètres ! Le vestige d'une fonderie, un temps spécialisée dans les plombs de chasse, qui fut en activité jusqu’en 1988. Une médiathèque, depuis, a investi la friche industrielle…

Il faut aussi aller admirer la maison d’Audubon, dans le quartier de Port-Launay. Jean-Jacques Audubon (1785-1851) y passa sa jeunesse, développant une extraordinaire faculté à observer et à peindre les oiseaux des marais alentour. Parti en Amérique du Nord à 18 ans, il publia, sous forme de planches, les reproductions précises des volatiles du continent. Outre- Atlantique, il est considéré comme le plus grand peintre naturaliste au monde. La fondation new- yorkaise, oeuvrant pour la protection de la nature et qui porte son nom – la National Audubon Society –, compte 500 000 membres.

À Port-Launay, se trouve le bac qui nous dépose au Pellerin. De là, nous rejoignons La Martinière. Sur plus de 15 kilomètres, on suit, sans circulation aucune, le canal ouvert en 1892. Il évitait, aux navires remontant vers Nantes, les bancs de sable encombrant l’estuaire. Fermé depuis 1960 (entre-temps, le lit de la Loire avait été dragué), le canal de La Martinière, est devenu un superbe corridor naturel que l’on déroule jusqu’à Frossay-Le Migron. Au-delà, Paimboeuf nous accueille pour une pause, avant l’ultime tronçon de la randonnée.

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La plage du Nez de Chien à Saint-Brevin-les-Pins

Une dizaine de kilomètres, d’abord jusqu’à Corsept puis tout au long d’un balisage vagabond qui, hélas, emmène dans l’arrière-pays alors qu’il pourrait flâner au bord de l’eau… Au bout de la route, toutefois, plusieurs récompenses ! Le pont à haubans de Saint-Nazaire, les plages de Saint-Brevin, son totem Loire à Vélo (terminus de l’itinéraire ligérien, mais point de départ de l’Eurovélo 6 Atlantique- Mer Noire). Ainsi qu’un étrange Serpent : un squelette d’aluminium de 130 mètres, sculpté par Huang Yong Ping et célébrant l’union de la Loire et de l’Océan. On pourrait gagner Saint- Nazaire par le pont, mais il est tellement exposé à la circulation et au vent qu’il vaut mieux, pour cela, prendre le bus. Nous, nous préférons remonter en selle. La Vélodyssée nous mène à Pornic, à 26 kilomètres. De là, nous retrouverons Nantes par le TER.

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