Les plus belles photos de châteaux sous la neige
Chambord, Vaux-le-Vicomte, Haut-Koenigsbourg, Versailles… Lorsque leurs tours et leurs jardins sont recouverts de neige, ces palais et forteresses se révèlent sous un nouveau jour. Voici 10 photos enchanteresses de ces merveilles d’architecture.
Le château de Chambord, dans le Loir-et-Cher (Centre – Val de Loire)
Construit sur une terre marécageuse en bordure de la rivière Cosson, le château de Chambord s’est vu entourer au fil des siècles de somptueux jardins. C’est Louis XIV, en 1684, qui ordonne l’aménagement des jardins à la française aujourd’hui reproduits devant la grande façade de l’édifice. Achevés au milieu du XVIIIe siècle, ces derniers avaient été peu à peu délaissés pour faire place à une nature plus désordonnée au XIXe, lorsque la mode était aux jardins anglais.
Le château du Haut-Koenigsbourg, dans le Bas-Rhin (Alsace)
La silhouette de géant du château du Haut-Koenigsbourg, l'un des plus beaux châteaux d'Alsace, est d’autant plus spectaculaire sous la neige. Colosse surgissant de la forêt des Vosges à 757 mètres de hauteur, la forteresse de grès rose bâtie au XIIe siècle et restaurée au XXe par l’empereur allemand Guillaume II dissimule alors les toits de ses murailles sous un voile immaculé. Ses pierres rougeoyantes n’en semblent que plus flamboyantes.
Le château de Versailles, dans les Yvelines (Ile-de-France)
Lorsque le froid souffle sur Versailles et que la neige recouvre le palais et son parc, les jardins à la française de Le Nôtre se découvrent sous un tout nouveau jour. Le parterre du Nord, le parterre du Midi (ci-dessus), le parterre d’Eau, le parterre de Latone… Tous dévoilent leurs lignes régulières sous un fin manteau blanc. Des bassins gelés aux statues givrées dans les bosquets, le domaine demeure figé dans un calme hivernal jusqu’à ce que la foule, émerveillée, s’empare du lieu.
Le château de Vaux-le-Vicomte, en Seine-et-Marne (Ile-de-France)
Nicolas Fouquet a-t-il déjà vu son château sous la neige ? Lui qui a fait appel aux plus grands artistes de son temps pour se faire bâtir l'un des plus beaux châteaux de Seine-et-Marne, Vaux-le-Vicomte – l’architecte Louis Le Vau, le décorateur Charles Le Brun et le paysagiste André Le Nôtre – n’a guère eu le loisir d’y séjourner. Arrêté par D’Artagnan le 5 septembre 1661 puis emprisonné pour avoir blessé l’orgueil du Roi en flattant le sien, le surintendant des Finances n’a pas même admiré son œuvre terminée. En réalité, Vaux ne le sera jamais…!
Le fort de Joux, dans le Doubs (Bourgogne Franche-Comté)
Forteresse perchée dans le massif du Jura, le château de Joux est aussi austère que grandiose lorsqu’il est endormi sous un manteau de neige. Situé à la frontière franco-suisse, le site est un lieu de défense stratégique depuis le Haut Moyen Âge. Rien d’étonnant, alors, à ce que Vauban décide de le fortifier après le rattachement de la Franche-Comté au royaume de France, en 1674. Un siècle plus tard, le fort devient une prison d’État concurrençant celles du Temple et de la Bastille, et dont certains détenus comme Mirabeau et Toussaint Louverture, resteront célèbres.
Le château d’Amboise, en Indre-et-Loire (Centre - Val de Loire)
C’est aux XVe et XVIe siècles, sous les règnes de Louis XI, Charles VIII et bien sûr François Ier, que le château royal d’Amboise connaît ses heures les plus fastueuses. Particulièrement bien conservée, la majeure partie des bâtiments visibles aujourd’hui aurait été construite sous Charles VIII (lui-même né à Amboise), qui règne sur le royaume de France de 1483 à 1498. Désormais, le site est surtout connu pour être le lieu de sépulture du génie de la Renaissance, Léonard de Vinci.
Le château de Villandry, en Indre-et-Loire (Centre – Val de Loire)
À Villandry, été comme hiver, la beauté du parc supplante celle du château. C’est Joachim Carvello, arrière-grand-père de l’actuel propriétaire, qui fit disparaître le parc à l’anglaise du XIXe siècle pour redonner au domaine son allure Renaissance, de 1908 à 1918. Le bois, le potager, le labyrinthe, le jardin d’Eau, le jardin des Simples, les jardins d’Ornement, l’Orangerie, ou encore le tout récent jardin du Soleil aménagé à l’initiative d’Henri Carvallo… Saurez-vous les reconnaître sous la neige ?
Le château de Castelnaud, en Dordogne (Nouvelle-Aquitaine)
Situé au cœur du Périgord noir, le château de Castelnaud est l’une des pépites qui bordent les rives de la Dordogne. Fondé au XIIe siècle, abîmé par la croisade contre les Albigeois puis la guerre de Cent Ans, rebâti et fortifié à plusieurs reprises pour finalement tomber en ruines au XIXe siècle, il subit d’importants travaux de restauration à l’issue de son classement au titre des Monuments historiques en 1966. Il déploie désormais sa silhouette médiévale dans le calme de la vallée et abrite, depuis 1985, le musée de la guerre au Moyen Âge.
Le château de Chenonceau, en Indre-et-Loire (Centre – Val de Loire)
Nos lecteurs assidus connaissent notre affection pour le château de Chenonceau ! Ce « palais au féminin », l’un des plus beaux que la vallée de la Loire donne à voir à ses visiteurs, conquiert les cœurs par l’élégance de son architecture et l’originalité de son histoire. Car oui, il est unique qu’un tel monument garde en ses murs les noms d’autant de grandes femmes : Katherine Briçonnet, Diane de Poitiers, Catherine de Médicis, Gabrielle d’Estrées, Louise de Lorraine ou encore Louise Dupin ont successivement conféré à Chenonceau son âme romantique.
Le château de Pierrefonds, dans l’Oise (Hauts-de-France)
Surgissant ainsi de la forêt de Compiègne enneigée, le château de Pierrefonds semble tout droit sorti d’un songe... Et si l’on vous disait que c’était vrai ? Restaurée par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc à la demande de Napoléon III, la forteresse médiévale visible aujourd’hui est en grande partie le fruit de son imagination. Un décor de rêve et de cinéma que vous avez notamment pu apercevoir dans le film culte « Les Visiteurs », de Jean-Marie Poiré, sorti en 1993.
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