Rocher de Bellevarde, l’étendard de Val d’Isère

Depuis la célèbre station de sports d’hiver de Savoie, le téléphérique de l’Olympique mène en 5 mn à 2 689 m d’altitude – gratuit pour les piétons en juillet et en août. De là, une marche d’environ 30 mn gagne le sommet du rocher de Bellevarde, à 2 826 m d’altitude. Quelques marches encore et une table d’orientation donne un aperçu du fantastique panorama. Val d’Isère parait toute petite, 1 000 m en contrebas. Autour surgissent des sommets alpins proches, comme l’Aiguille de la Grande Sassière (3 747 m). Mais aussi les sommets de la Vanoise, le mont Pourri, la Grande Casse… Au nord, le Mont-Blanc couronne le tout. Prodigieux.
Glacier de la Grande Motte, haute altitude à Tignes

Les glaciers fondent dans les Alpes, aussi grimper à 3 500 m voir celui-ci est une chance et une occasion de méditer sur le réchauffement climatique… et nos comportements. Avec le funiculaire Perce-Neige, on traverse d’abord la montagne sur 3,5 km pour rallier le Panoramic, bar-restaurant posé à 3 032 m. La vue sur le glacier est déjà unique, tout comme la cuisine savoyarde ! Puis le téléphérique de la Grande Motte atteint 3 456 m, point culminant du domaine skiable Tignes-Val d’Isère : de là, panorama inoubliable sur la station et le lac, le mont Pourri, le Mont-Blanc, les Grandes Jorasses… et les sommets franco-italiens.
L’Aiguille Rouge, le totem des Arcs

3 227 m. Telle est l’altitude de cette aiguille enneigée que deux remontées mécaniques mettent à la portée de tous. A Arc 2000, on empruntera pour commencer la télécabine du Varet, avant d’enchainer avec le téléphérique de l’Aiguille Rouge. Deux tronçons pour passer de 2 000 à 3 226 m, soit un dénivelé de plus de 1 200 m afin de se poser devant une table d’orientation et d’admirer un point de vue à 360°C sur le mont Pourri, la station de la Plagne, le domaine des 3 Vallées, la chaîne de Belledonne et les Aravis, avec le rocher de la Pierra Menta. Plus loin encore, l’inévitable Mont-Blanc et les sommets italo-suisses. Magique !
Bellecôte, au sommet de La Plagne

Deux tronçons pour tutoyer les cimes ! Depuis La Plagne Bellecôte, une première télécabine hisse sur près de 7 km jusqu’à la roche de Mio (2 742 m), via le quartier de Belle Plagne. Une table d’orientation offre sur ce sommet un panorama inoubliable sur les glaciers, la Grande Casse, la Meije (Ecrins), le domaine des 3 Vallées, le massif de la Vanoise, le Mont-Blanc, les Grandes Jorasses, la Pierra Menta... Les Alpes à 360° ! Puis une seconde télécabine, des Glaciers, hisse jusqu’au sommet « Live 3000 ». Arrêt à 3 080 m d’altitude pour observer les glaciers et étendre la vue encore plus loin !
Courchevel, au dessus de la mêlée

La station chic de la Tarentaise n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de dévoiler ses paysages alpins. Depuis Courchevel 1850, il faut d’abord s’envoler à bord de la télécabine des Verdons puis enchainer ensuite avec le téléphérique de la Saulire et ses nouvelles cabines, livrées fin 2024. Là haut, à 2 712 m d’altitude, voici le point culminant du domaine skiable de la vallée de Courchevel. Il est dominé par l’Aiguille du Fruit (3 048 m), rocher de feu lorsque le soleil l’éclaire, et les deux pointes acérées de la Grande Casse. Et bien sûr, l’essentiel des Alpes s’offre en majesté, parmi lequel l’inévitable massif du Mont-Blanc.
Tougnète, Méribel par les crêtes

La station savoyarde hiver-été profite elle aussi d’un environnement alpin remarquable, à apprécier en particulier depuis la Crête de Tougnète, à 2 434 m d’altitude. Pour y aller, nul besoin de chausser des crampons. A partir du quartier de La Chaudanne, partie basse de la station située à deux pas de l’hyper centre, une première télécabine ouvre la vue sur Méribel, les villages de la vallée des Allues, au loin sur le Beaufortain et le Mont-Blanc. Puis un télésiège hisse les visiteurs jusqu’à la côte 2 410 m, juste sous la crête. Au panorama précédent s’ajoute une vue plongeante sur la vallée voisine des Belleville et la station des Ménuires.
Cime Caron, grande envolée à Val Thorens

Depuis la Maurienne, les deux télécabines d’Orelle et Orelle-Caron permettent aux skieurs l’hiver, et aux piétons l’été, de relier la vallée au sommet de la station de Val Thorens. Le premier tronçon mène à Plan Bouchet, à 2 350 m d’altitude. De là, le second s’élève jusqu’à la Cime Carron, à 3 200 m. Inauguré ce début d’année 2025, une nouvel espace, « Caron 3 200 », abrite un restaurant, un bar à vin, un snack-bar et une terrasse avec vue panoramique, considérée par certains comme l’une des plus belles des Alpes. Au menu, depuis la table d’orientation : la Vanoise, les Ecrins, le Mont-Blanc, le Queyras… Monumental.
Valfréjus et Punta Bagna, la Maurienne au cœur

Située au dessus de Modane, la station de Valfréjus, exposée au nord, bénéficie en général sur la partie haute de son domaine skiable d’un bel enneigement. Mais pas seulement. Par la télécabine d’Arrondaz, on gagne le plateau éponyme, à 2 220 m d’altitude, d’où l’on profite déjà, été comme hiver, d’un panorama grandiose sur la Maurienne. L’hiver, le télésiège de Punta Bagna grimpe jusqu’à 2 737 m d’altitude et offre aux skieurs, depuis la terrasse du restaurant, une vue grand angle sur les Ecrins (sommets de la Meije et du Rateau), les aiguilles d’Arves, les glaciers de la Vanoise et même les Alpes italiennes, au-delà du col du Fréjus.
Bonneval-sur-Arc, terminus panorama !

Bonneval-sur-Arc, commune la plus haute de la Maurienne, magnifiquement préservée avec son architecture rurale, est aussi une station-village de ski au domaine desservi par une dizaine de remontées mécaniques. L’une d’elles, le télésiège 3 000, promet non seulement aux skieurs une glisse excellente mais aussi un panorama rare. Sous la pointe d’Andagne, la vue s’ouvre au premier plan sur les sommets de Haute-Maurienne mais aussi le col de l’Iseran, les lignes de crêtes du Parc national de la Vanoise, la Barre des Ecrins, les Aiguilles d’Arves et la chaine frontalière avec l’Italie, sous l’Albaron et ses 3 638 m d’altitude.