Monter sur la colline de Fourvière et voir le Mont-Blanc

La colline qui accueille la majestueuse basilique Notre-Dame de Fourvière constitue le cœur vibrant du catholicisme à Lyon. Maillé de lieux de culte et de congrégations religieuses, et fréquenté par 2,5 millions de visiteurs par an, c’est le site le plus visité de la région Rhône-Alpes Auvergne. On y grimpera avec la « ficelle », l’historique funiculaire qui le relie aux quais de Saône. Depuis l’esplanade, objet d’une grande rénovation, on admirera les toits de Lyon et le sommet enneigé du Mont-Blanc, visible par beau temps.
Aller au théâtre avec Guignol

Cette sortie intéressera surtout les familles avec enfants mais il est impossible de quitter Lyon sans rendre hommage à ce personnage légendaire, ancêtre des chansonniers, inventé à Lyon au début du 19ème s. par un ouvrier soyeux pour dénoncer les injustices dont était victime le « petit peuple ». Dans le parc de la Tête d’Or, on assistera aux représentations devant le petit théâtre de marionnettes. Pour plus de confort, on mettra le cap sur la Maison de Guignol, quartier Saint-Jean, dans la jolie cave voûtée qui sert de scène.
Pister les traditions de la soierie lyonnaise

Du 16ème à la fin du 19ème s., Lyon et la région lyonnaise sont la capitale française de la soie. Dans le quartier Saint-Georges, puis sur les pentes et le plateau de la Croix-Rousse, les canuts et les soyeux ont fait la fortune de Lyon. Il en demeure de beaux restes. On ira voir ainsi l’atelier de soierie Saint-Georges. On visitera la célèbre Maison des Canuts, à la Croix-Rousse. On suivra les démonstrations de tissage proposées par Soierie Vivante. Et on s’attardera au Musée des Tissus et des Arts Décoratifs, où est exposée une immense collection de textiles.
Se perdre dans les traboules

Les traboules font partie de la légende de Lyon. Ces passages urbains tracés à travers les immeubles anciens du Vieux-Lyon et des pentes de la Croix-Rousse (où se trouve la plus célèbre traboule, la Cour des Voraces), révèlent quantité de tours-escaliers, de galeries à l’italienne, de courettes… Il en existe environ 300. Créées pour faciliter le passage et gagner plus vite les quais du Rhône et de la Saône, elles constituent de nos jours un jeu de piste passionnant. L’office de tourisme propose des itinéraires "spécial traboules", des activités insolites à suivre avec curiosité.
Découvrir l’urbanisme design du quartier de la Confluence
Située au bout de la presqu’île, à la confluence du Rhône et de la Saône, La Confluence incarne, avec la Part-Dieu et Gerland, le renouveau urbain de Lyon. On s’offrira une demi-journée pour se balader dans cette ancienne zone industrielle devenue un repaire de constructions design et de lieux culturels. A voir en particulier : l’immense musée des Confluences, consacré « au grand récit de l’humanité » ; la Place nautique et ses bâtiments d’architectes ; le quai Rambaud et ses immeubles audacieux, à l’image du Cube Orange.
Descendre la Saône en bateau…

C’est l'expérience et l'activité insolite que propose le Vaporetto, un service de transport régulier à Lyon sur la Saône entre les quartiers de Vaise et de la Confluence. Depuis Vaise, la navette glisse au pied des secteurs historiques Saint-Paul, La Croix-Rousse, Saint-Jean, Ainay… Vue de l’eau, la Saône témoigne du remarquable patrimoine de la capitale des Gaules et du réaménagement des berges, peu à peu débarrassées de ses vilains parkings. Point d’orgue : les superbes points de vue sur les immeubles pastel à hautes fenêtres dégringolant de la Croix-Rousse.
Se balader dans le parc de la Tête d’Or

105 ha, 8 800 arbres, une conception de parc à l’anglaise et plusieurs points d’intérêts : un jardin zoologique, un jardin botanique (15 000 espèces !), des serres, des roseraies et des monuments historiques. Voilà de quoi est constitué ce parc, le plus célèbre de la ville. Posé depuis 1856 sur la rive gauche du Rhône, la Tête d’Or, classé Jardin Remarquable, est le poumon vert de Lyon. Les joggeurs viennent effectuer les 3,875 km de tour du parc, les familles accourent au Grand Carrousel et au Théâtre de Guignol… Incontournable.
Se délecter de la gastronomie lyonnaise

Goûter la cuisine lyonnaise est-elle une activité insolite ? Certes pas dans la capitale française de la gastronomie ! Ceux qui aiment la bonne chère trouveront ici de quoi contenter leur appétit. D’abord dans les bouchons, ces restaurants typiques où l’on déguste les spécialités lyonnaises, tablier du sapeur, cervelle de canut, quenelle de brochet… Ensuite à la table de restaurants étoilés (pour ceux qui en ont les moyens), traditionnels ou « nouvelle cuisine », La Mère Brazier, Christian Têtedoie, Tabata Mey… En n’oubliant pas les Halles Paul Bocuse, le marché des produits haut de gamme.
Plonger dans l’ambiance populaire du plateau de la Croix-Rousse

Depuis les pentes, il n’y a que quelques escaliers mais ils conduisent dans un quartier qui a gardé son âme : le plateau de la Croix-Rousse. On y montera les mardis, vendredi, samedis ou dimanches, pour profiter du marché, sur le boulevard éponyme. Places de la Croix-Rousse, rues de Belfort, d’Austerlitz, place Bertone… bât le pouls commerçant du quartier. Côté arty, les murs peints sont à voir absolument : version « tradi », avec le célèbre « Mur des Canuts » ; version street art, en pistant les blazes (signatures) d’artistes locaux.